Après 25 ans d’existence : Sonatel se dote d’un nouveau siège
mercredi 24 novembre 2010
Le groupe Sonatel aura très prochainement un nouveau siège. La cérémonie de pose de la première pierre de cet édifice, qui va accueillir les différentes structures de la filiale de France Télécoms au Sénégal, s’est déroulée hier en présence des deux actionnaires majoritaires du groupe que sont l’Etat du Sénégal et France télécoms, représentés respectivement par le Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, et le directeur général de la firme française, Stéphane Richard. Ce siège, situé sur la Voie de dégagement nord, est selon le communiqué de presse remis aux journalistes, ‘symbole de son développement futur’.
En effet, selon la même source, le groupe Sonatel se propose de construire sur ce site de 7 500 mètres carrés deux bâtiments (R+8 et R+5). ‘Les deux immeubles reliés par des passerelles et formant un atrium central qui permet la ventilation naturelle des bureaux sont aptes à accueillir plus d’un millier de collaborateurs’, note le texte. Et selon ses concepteurs, l’architecture de cet édifice allie modernité et traditions africaines. En effet, le cabinet Oscare Afrique, dont les architectes ont fait une présentation du futur ouvrage, annonce que ce parti pris architectural fait la part belle à l’ancrage culturel de Sonatel. ‘Les façades vitrées porteront des masques sculptés et colorés, présentant un visage fort et sculpté africain’, indiquent le groupe d’architectes qui voient déjà en ce lieu où sera érigé le futur siège de Sonatel le prochain centre-ville de Dakar.
Cheikh Tidiane Mbaye, le directeur général de la Sonatel souligne qu’après 25 ans de rayonnement, l’entreprise poursuivra sa croissance saine et dynamique dans la sous-région grâce à ses filiales au Mali, en Guinée-Bissau et en République de Guinée. ‘Ceci est d’autant plus important que le secteur des télécoms et tout l’écosystème dans notre pays comme dans le monde est en mutation profonde : la révolution numérique et l’omniprésence du haut débit, l’explosion de la téléphonie mobile et la multiplication des usagers qu’elle permet, mais également l’intensification de la concurrence et la pression réglementaire’, note-t-il. Tout en rappelant : ‘Nous avons traversé des périodes troubles, des moments d’intenses questionnements mais jamais de doute’.
Seyni Diop
(Source : Wal Fadjri, 24 novembre 2010)