OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2008 > Janvier > Appels internationaux : Le Maghreb et l’Afrique restent à l’écart de la (…)

Appels internationaux : Le Maghreb et l’Afrique restent à l’écart de la baisse des tarifs

dimanche 27 janvier 2008

Politiques africaines

La baisse des prix des communications téléphoniques à l’international, ces dernières années, via les forfaits des « box » ADSL, a profité aux appels vers l’Europe ou l’Amérique, mais le Maghreb et l’Afrique restent encore à l’écart du mouvement.

Aujourd’hui les communautés européenne, américaine et même asiatique, peuvent appeler depuis la France leur pays d’origine à des prix défiant toute concurrence.

Pour moins de trente euros par mois, Free et Neuf Cegetel proposent dans leur forfait triple-play (internet, téléphonie et télévision) des appels à durée illimitée vers 70 destinations, dont l’Allemagne, le Japon, la Nouvelle-Zélande ou encore l’Argentine.

Mais aucun fournisseur d’accès internet n’offre de forfaits illimités vers l’Algérie, la Tunisie, le Maroc ou encore le Mali et le Sénégal.

« Acheminer une communication vers les pays du continent africain coûte très cher », affirme Free, premier fournisseur d’accès à avoir lancé ces forfaits illimités.

« Sur le marché de gros, l’achat des minutes de communications entre les pays du nord coûte en moyenne 1 centime pour 15 centimes vers les pays du sud », explique Khaled Zourray, directeur général de Budget Telecom, un opérateur de téléphonie « low cost » qui mise sur le marché des communautés étrangères.

Principale raison : les réseaux de téléphonie fixe des pays du nord sont amortis depuis longtemps et ouverts à la concurrence, au contraire de ceux des pays du sud quasiment inexistants, faute d’investissements.

Depuis les années 1990, l’effort financier s’est focalisé sur les réseaux mobiles bien plus rapides à déployer, permettant au sud de rattraper son retard. Mais ces infrastructures récentes sont onéreuses et la concurrence ne joue pas encore vraiment, ajoute M. Zourray.

Budget Mobile, Mobisud, Mobiho, et tout récemment Zemobile : plusieurs opérateurs mobiles à bas coûts se sont installés sur ce marché prometteur alors que la France compte six millions de résidents étrangers.

Budget Telecom a été introduit en Bourse fin 2006. Ces derniers jours, Kertel, maison mère de Zemobile, a lui aussi pris le chemin de la Bourse.

Chacun de ces opérateurs assure proposer les offres les plus compétitives du marché, une affirmation difficile à vérifier tant les offres sont complexes.

Les appels à partir d’une ligne fixe pour le Maghreb ou l’Afrique restent une alternative, financièrement d’ailleurs plus intéressante. Budget Telecom propose par exemple de téléphoner via un numéro surtaxé à 15 centimes la minute vers le Maghreb et nombre de pays africains.

Le réseau de téléboutiques ou call-shop (environ 4.000 en France) est une autre possibilité. Cette formule a connu un très fort développement ces dernières années auprès des communautés maghrébines et africaines.

« C’est le petit épicier de quartier qui a réinventé ce qu’était la Poste lorsqu’on pouvait encore y téléphoner dans des cabines », explique Budget Telecom, l’un des opérateurs qui fournit le système de facturation et loue son réseau.

« On téléphone et on paye à l’acte. Tout est transparent », assure M. Zourray.

En revanche, les cartes téléphoniques, très prisées des communautés étrangères, sont loin de faire l’unanimité. De nombreuses escroqueries ont été mises au jour, les plus fréquentes consistant à léser le client sur le nombre de minutes achetées.

Les cartes de France Télécom ou Kertel, acteurs historiques du secteur et vendues dans les débits de tabac ou kiosques à journaux, sont les plus fiables. D’autres cartes, empruntant des circuits non officiels, sont bien moins chères mais aux risques et périls du client.

(Source : AFP, 27 janvier 2008)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4765/5916 Régulation des télécoms
  • 385/5916 Télécentres/Cybercentres
  • 3877/5916 Economie numérique
  • 2017/5916 Politique nationale
  • 5916/5916 Fintech
  • 568/5916 Noms de domaine
  • 2056/5916 Produits et services
  • 1611/5916 Faits divers/Contentieux
  • 825/5916 Nouveau site web
  • 5512/5916 Infrastructures
  • 1864/5916 TIC pour l’éducation
  • 213/5916 Recherche
  • 266/5916 Projet
  • 3707/5916 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1976/5916 Sonatel/Orange
  • 1864/5916 Licences de télécommunications
  • 308/5916 Sudatel/Expresso
  • 1181/5916 Régulation des médias
  • 1646/5916 Applications
  • 1153/5916 Mouvements sociaux
  • 1793/5916 Données personnelles
  • 149/5916 Big Data/Données ouvertes
  • 725/5916 Mouvement consumériste
  • 397/5916 Médias
  • 716/5916 Appels internationaux entrants
  • 1835/5916 Formation
  • 107/5916 Logiciel libre
  • 2369/5916 Politiques africaines
  • 1456/5916 Fiscalité
  • 183/5916 Art et culture
  • 660/5916 Genre
  • 1909/5916 Point de vue
  • 1227/5916 Commerce électronique
  • 1667/5916 Manifestation
  • 347/5916 Presse en ligne
  • 147/5916 Piratage
  • 233/5916 Téléservices
  • 1014/5916 Biométrie/Identité numérique
  • 335/5916 Environnement/Santé
  • 508/5916 Législation/Réglementation
  • 383/5916 Gouvernance
  • 2077/5916 Portrait/Entretien
  • 165/5916 Radio
  • 845/5916 TIC pour la santé
  • 301/5916 Propriété intellectuelle
  • 71/5916 Langues/Localisation
  • 1209/5916 Médias/Réseaux sociaux
  • 2193/5916 Téléphonie
  • 218/5916 Désengagement de l’Etat
  • 1309/5916 Internet
  • 131/5916 Collectivités locales
  • 436/5916 Dédouanement électronique
  • 1200/5916 Usages et comportements
  • 1164/5916 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 605/5916 Audiovisuel
  • 3788/5916 Transformation digitale
  • 437/5916 Affaire Global Voice
  • 177/5916 Géomatique/Géolocalisation
  • 339/5916 Service universel
  • 735/5916 Sentel/Tigo
  • 190/5916 Vie politique
  • 1915/5916 Distinction/Nomination
  • 43/5916 Handicapés
  • 767/5916 Enseignement à distance
  • 764/5916 Contenus numériques
  • 644/5916 Gestion de l’ARTP
  • 200/5916 Radios communautaires
  • 1967/5916 Qualité de service
  • 478/5916 Privatisation/Libéralisation
  • 144/5916 SMSI
  • 537/5916 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 3167/5916 Innovation/Entreprenariat
  • 1498/5916 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 52/5916 Internet des objets
  • 190/5916 Free Sénégal
  • 693/5916 Intelligence artificielle
  • 210/5916 Editorial
  • 23/5916 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous