Amélioration des apprentissages : L’introduction des Tic prônée
jeudi 7 janvier 2010
L’Institut national d’étude et d’action pour le développement de l’éducation (Ineade), en collaboration avec les partenaires du ministère de l’Education, ont procédé hier à la restitution de l’étude sur l’intégration des Tic dans les apprentissages de base à l’école élémentaire au Sénégal.
Cette étude, qui est inscrite dans une démarche collaborative de recherche, a confirmé celle menée en 2002 par l’Ineade et qui montre que malgré la rentrée massive d’ordinateurs dans les établissements, l’utilisation faite souvent de ces outils, ne contribue pas toujours au changement des approches pédagogiques.
D’où l’importance de cette recherche qui participe à l’édification d’une école performante. L’appui financier et technique du Centre de recherche pour le développement international (Crdi) et de la nouvelle Chaire Unesco en développement curriculaire de l’université de Québec, ont permis aux initiateurs du projet de couvrir, pour la seconde phase, les classes de la deuxième et troisième étapes de l’élémentaire.
Le projet, qui a été centralisé à l’école primaire Amadou Aly Mbaye de la circonscription scolaire de Dakar-Médina, a démarré en février 2003 avec deux classes de Cm1. Selon la directrice de l’Ineade, Fatimata Bâ Niang, l’école est le laboratoire où l’on peut valablement mettre en culture le modèle de citoyen dynamique, capable de s’adapter à ce monde tourbillonnant. Elle a noté que « l’informatique pédagogique n’est pas le fait d’avoir un dispositif numérique que l’élève consulte de temps à autre. C’est un ensemble didactique fondé sur un véritable projet pédagogique ». Non sans rappeler qu’elle obéit à des démarches d’intégration de plusieurs ressources et disciplines. Quant au coordonnateur du projet, Papa Amadou Sène, l’expérimentation des Tic dans les apprentissages de base s’inscrit dans la réforme du système scolaire.
« C’est le seul projet qui regroupe l’ensemble de toutes les directions de l’Education », a-t-il confié. De son côté, le conseiller technique n°1 du ministère de l’Education, Mamadou Gaye, a déploré qu’on ne fasse souvent pas bon usage d’Internet.
Tata Sané
(Source : Le Soleil, 7 janvier 2009)