OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2012 > Novembre > Amadou Makhtar Ba Pdg de African Initiative Media : « Je ne vois pas la (…)

Amadou Makhtar Ba Pdg de African Initiative Media : « Je ne vois pas la presse papier disparaitre »

jeudi 8 novembre 2012

Médias

En prélude au Forum des leaders des médias africains qui se tient à Dakar du 7 au 9 novembre, le PDG d’African Media leaders AMI, nous a accordés un entretien à Dakar. Amadou Maktar Bâ décline les différents programmes de AMI et démontre que l’avènement de la presse en ligne n’est nullement une menace pour la presse papier. Par contre la presse papier devrait plutôt s’adapter.

Amadou Makhtar Ba, vous êtes le PDG d’African initiative Media (AMI) qui tient un de ses programmes phares du 7 au 9 novembre à Dakar. Qu’est-ce qui a inspiré la création d’une telle institution

C’est parti d’un constat simple. C’est que dans le paysage médiatique africain, si vous prenez les 54 pays du continent, nous sommes tous confrontés au même challenge. Nous sommes des médias qui fonctionnons dans un espace qui, sur les plans économique et des libertés publiques, est assez difficile. Pourtant, c’est dans cet espace-là qu’on a besoin de plus de médias parce que pour moi, les médias doivent être au service du développement et de la transformation économique. Et c’est pour cela que nous nous sommes dit qu’il était important de mettre en place un noyau dur de patrons des médias du continent, pour qu’ensemble, on puisse travailler à relever le défi de l’amélioration du paysage médiatique du continent.

AMI est mise en place en 2008. Quatre ans après, quels sont les résultats obtenus ?

D’abord si on veut bien parlez de chiffres, on a commencé en 2008 avec 55 participants, l’année dernière on était 350 en Tunisie. Cette année, on est déjà 408 personnes inscrites. Donc en termes de chiffres, on en train de ‘’grossir’’. En termes d’impact, on a lancé des programmes dans le domaine de l’éthique et du leadership dans le continent. On a lancé des programmes dans le domaine de l’innovation technologique avec des prix annuels d’un million de dollars US pour l’innovation dans le domaine des médias. Et je pense que c’est un mouvement qui est en train d’avoir un impact dans le continent. Vous savez, ce qui était difficile, c’est d’avoir des patrons des médias qui puissent venir se mettre ensemble pour pouvoir relever les challenges du développement et de l’amélioration de l’environnement de l’espace médiatique dans le continent. C’était ça le challenge qui était difficile. Mais une fois que nous sommes venus ensemble, on a vu au fil des années, qu’on a plus d’impact. Vous vous rendez compte, il a plus de 400 personnes pour cette édition. Il y a le vice-Premier Ministre de Turquie qui vient. Donc ça veut dire que ce mouvement-là, prend de l’ampleur. Tant que nous serons ensemble et travaillerons ensemble, on pourra toujours aller de l’avant.

« Pour des raisons de transparence, il est évident que si on respecte son audience, on doit pouvoir être transparent et donc dire que : « moi tel organe de presse voici ma ligne éditoriale ». Et si on veut faire un parti pris politique, dire clairement voici la raison ou voici les rasions pour lesquelles je suis de telle obédience politique ».

Vous parlez de l’innovation technologique. Justement, comment entrevoyez-vous l’avenir de la presse papier avec l’avènement de la presse en ligne, des blogs… ?

Je pense que c’est un avenir pour moi qui va de pair avec l’avenir des Nouvelles technologies de l’information et de la communication. Je ne vois pas, pour être clair, je ne vois pas la presse, donc le papier disparaitre. Je ne le vois pas. Je vois par contre que la presse va se développer avec l’adaptation technologique. C’est-à-dire qu’il faut que le support papier puisse de plus en plus utiliser les supports électroniques, pour pouvoir toucher beaucoup plus de monde. Vous savez quand vous sortez par exemple, votre journal Le Pays au quotidien, il est lu à Dakar. Mais combien de temps ça prend pour qu’il soit vu à Ziguinchor ou à Kédougou ? Alors qu’avec les TIC (technologie de l’information et de la communication), on peut utiliser le téléphone mobile par exemple pour que les habitants de ces contrées lointaines puissent recevoir une partie du journal ou des extraits au même moment que le support papier se vend dans la rue. C’est ça l’avenir. Ce n’est pas simplement que les médias supports papiers vont disparaitre non. Je ne le crois

Est-il nécessaire à votre avis que les medium africains essaient de redéfinir leurs lignes éditoriales en précisant, notamment leur position par rapport aux acteurs de la vie politique, voire des partis, pour des raisons de transparence ?

Ecoutez, je pense que pour des raisons de transparence, il est évident que si on respecte son audience, on doit pouvoir être transparent et donc dire que : « moi tel organe de presse voici ma ligne éditoriale ». Et si on veut faire un parti pris politique, dire clairement voici la raison ou voici les rasions pour lesquelles je suis de telle obédience politique. Je pense que ça, c’est le principe de transparence. Regardez aux Etas Unis avec l’élection présidentielle, c’est ce qui se passe là-bas.

Pouvez-vous revenir un peu sur les programmes d’African Media Initiative (AMI) ?

Nous avons différents programmes à AMI à savoir un programme sur l’éthique et le leadership parce que nous pensons qu’il est important que les patrons des média puissent observer l’éthique mais également aient le sens du leadership. Deuxièmement nous avons des programmes dans le domaine de l’innovation technologique, on en a parlé tout à l’heure. Troisièmement on des programmes dans l’accès au capital. C’est important pour des entreprises de presse de pouvoir accéder à un capital parce que sans capital, on ne pas avoir les moyens de faire son travail et d’être crédible. Quatrièmement on a un programme qui est la mise à niveau, c’est-à-dire, la gestion du savoir pour les patrons de presse. Et cinquièmement, on a notre conférence annuelle African Media leaders Forum (AMLF) qui est un programme important qui regroupe tous les ans les leaders, les patrons des médias à travers le continent.

Qui finance African Media Initiative ?

Nous sommes financés par différentes organisations. C’est par exemple KKK network, la Fondation Bill and Melinda Gâte, la Fondation Mo Ibrahim, NORA, la coopération norvégienne, mais également, nous nous autofinançons parce que nous avons des activités génératrices de revenus. Nous avons par ailleurs d’autres financements comme Google, le département d‘Etat... Mais ça, ce sont des financements programmatiques.

Je ne crois pas que beaucoup de Sénégalais ont souvenance du parcours professionnel de Maktar Bâ. Dites-nous un peu qu’elles sont les medias où vous avez fait vos armes au Sénégal ?

En fait, moi je n’ai jamais travaillé véritablement dans les médias comme un journaliste. J’ai travaillé à la PANA dans les années 90 comme chargé de marketing et du développement. Après ça, j’ai travaillé à la BICIS (Banque internationale pour le commerce et l’investissement au Sénégal) comme directeur de la Communication, de la Publicité et de la Qualité. C’est après ça, que je suis allé aux Etats-Unis pour créer une plateforme qui s’appelle Allafrica.com qui est la plus grande plateforme sur le web en termes d’informations et de nouvelles sur l’Afrique en français et en anglais. Et depuis 2008, on a créé AMI que j’ai l’honneur de diriger à partir de Nairobi (Kenya)

Justement allafrica.com j’allais en venir. Comment va cette plateforme aujourd’hui. Il y a des entrées…

Allafrica se porte comme bien. Vous pouvez aller en ligne, vous verrez. D’ailleurs pour ce forum, il y a un gros contingent d’allafrica qui viendra de Washington, de Nairobi, de Cap Town, de Dakar bien sûr, pour couvrir l’événement.

Le challenge annuel de 1 million de dollars US que vous lancez depuis la création de AMI se déroule concrètement comment ?

L’idée c’est simple. C’est de dire quel sont les idées que vous, organes de presse, avez pour le développement des médias numériques. Nous avons simplement besoin que vous nous soumettiez vos idées… Une fois que vous nous soumettez vos idées, nous, nous avons un panel de juges qui va les évaluer. Et si vos idées sont retenues après cet examen, on va vous aider à les concrétiser, donc à les financer.

Réalisé par Frédéric Atayodi

(Source : Le Sénégalais, 7 novembre 2012)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4197/4488 Régulation des télécoms
  • 349/4488 Télécentres/Cybercentres
  • 3116/4488 Economie numérique
  • 1602/4488 Politique nationale
  • 4488/4488 Fintech
  • 506/4488 Noms de domaine
  • 1653/4488 Produits et services
  • 1408/4488 Faits divers/Contentieux
  • 725/4488 Nouveau site web
  • 4408/4488 Infrastructures
  • 1606/4488 TIC pour l’éducation
  • 184/4488 Recherche
  • 243/4488 Projet
  • 2931/4488 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1740/4488 Sonatel/Orange
  • 1570/4488 Licences de télécommunications
  • 264/4488 Sudatel/Expresso
  • 930/4488 Régulation des médias
  • 1217/4488 Applications
  • 1013/4488 Mouvements sociaux
  • 1533/4488 Données personnelles
  • 120/4488 Big Data/Données ouvertes
  • 590/4488 Mouvement consumériste
  • 361/4488 Médias
  • 643/4488 Appels internationaux entrants
  • 1434/4488 Formation
  • 90/4488 Logiciel libre
  • 1728/4488 Politiques africaines
  • 946/4488 Fiscalité
  • 169/4488 Art et culture
  • 571/4488 Genre
  • 1470/4488 Point de vue
  • 970/4488 Commerce électronique
  • 1414/4488 Manifestation
  • 315/4488 Presse en ligne
  • 125/4488 Piratage
  • 204/4488 Téléservices
  • 880/4488 Biométrie/Identité numérique
  • 303/4488 Environnement/Santé
  • 318/4488 Législation/Réglementation
  • 334/4488 Gouvernance
  • 1703/4488 Portrait/Entretien
  • 147/4488 Radio
  • 688/4488 TIC pour la santé
  • 266/4488 Propriété intellectuelle
  • 58/4488 Langues/Localisation
  • 1011/4488 Médias/Réseaux sociaux
  • 1860/4488 Téléphonie
  • 190/4488 Désengagement de l’Etat
  • 981/4488 Internet
  • 115/4488 Collectivités locales
  • 379/4488 Dédouanement électronique
  • 1016/4488 Usages et comportements
  • 1025/4488 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 553/4488 Audiovisuel
  • 2804/4488 Transformation digitale
  • 382/4488 Affaire Global Voice
  • 152/4488 Géomatique/Géolocalisation
  • 301/4488 Service universel
  • 661/4488 Sentel/Tigo
  • 174/4488 Vie politique
  • 1491/4488 Distinction/Nomination
  • 34/4488 Handicapés
  • 680/4488 Enseignement à distance
  • 648/4488 Contenus numériques
  • 584/4488 Gestion de l’ARTP
  • 181/4488 Radios communautaires
  • 1662/4488 Qualité de service
  • 425/4488 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4488 SMSI
  • 450/4488 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2578/4488 Innovation/Entreprenariat
  • 1310/4488 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 47/4488 Internet des objets
  • 171/4488 Free Sénégal
  • 367/4488 Intelligence artificielle
  • 201/4488 Editorial
  • 22/4488 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous