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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2015 > Juin 2015 > Amadou Diop, expert du CONTAN sur la transition vers la priorité numérique : (…)

Amadou Diop, expert du CONTAN sur la transition vers la priorité numérique : « Les ménages vont continuer à recevoir le signal analogique »

mercredi 17 juin 2015

Télévision/Radio numérique terrestre

Le Sénégal est en plein dans la transition vers le numérique qui devient une priorité sur l’analogie depuis ce jour, 17 juin 2015. Les ménages vont continuer à recevoir l’image analogique, le temps de disposer de décodeurs pour tous les postes téléviseurs. Le passage sera progressif. Amadou Diop, expert du Comité national de transition vers le numérique (CONTAN) apporte dans cet entretien des éclairages sur ce processus national, la manière dont ce passage va se faire, le coût pour les utilisateurs, ce qui va changer (la question du contenu), etc…

Basculement, passage ou transition vers le tout numérique : quel est le terme approprié ?

Le terme transition est plus approprié, c’est-à-dire c’est le signal numérique qui est prioritaire sur celui analogique à partir d’aujourd’hui. On bascule d’une priorité à une autre priorité. Il faut tout d’abord savoir que le signal analogique va cohabiter avec le signal numérique pendant toute la période de simulcast, un passage, est une question qui va se gérer dans le temps. Et on sait aussi qu’aujourd’hui il faut laisser le temps aux populations et aux citoyens de pouvoir acquérir leur décodeur. Au vu de la masse à couvrir, force est de constater qu’il y a un million, voire 200 mille foyers à équiper, on peut estimer qu’il faudrait entre six et huit mois pour le faire.

Le Sénégal est au rendez-vous de la transition parce qu’on a entamé le simulcast. Le signal est disponible dans la région de Dakar, de Thiès et à Kaolack et Diourbel. Et pour ce qui est de la partie équipement de réception, il va falloir monter ce réseau de distribution de manière à se rapprocher des populations pour régler la question de proximité pour l’achat des décodeurs.

Les décodeurs sont-ils disponibles et à quel prix ?

Nous avons lancés la période de test. Nous avons des décodeurs qui sont aujourd’hui distribués un peu partout dans toutes les couches de la population pour la phase test. Les décodeurs seront disponibles en fonction de l’avancée du déploiement. Donc pour les 60% de la population, aujourd’hui je pense que nous pourrons répondre à la demande graduellement.

Où en êtes-vous avec la société de gestion à mettre en place pour piloter tout le dispositif ?

Toutes les réflexions concernant le cadrage juridique ont été menées et partagées avec les autorités compétentes. Au terme de cet exercice, la société de gestion devrait être mise en place, ainsi que tous les éléments qui accompagnent le dispositif. Nous attendons le retour de l’autorité et nous pensons que d’ici les trois mois à venir la société de gestion sera bien en place et pourra notamment commencer à interagir avec l’ensemble des éditeurs.

Qu’en est-il des droits de passage ?

Ce matin (hier mardi – ndlr), nous avions une rencontre avec les éditeurs audiovisuels. Nous avons échangé sur les principes concernant le model économique à avoir dans l’intérêt de tous. Entre autres, la question concernant le droit de passage, de redevance, a été soulevée. Les discussions vont se poursuivre pour trouver un consensus qui permettra, entre autres, d’alléger certainement les charges des éditeurs et surtout de garantir la pérennité de cette société de gestion. Nous sommes en train de travailler sur les différents cas de figures,les possibilités qu’ils auront et surtout les services qu’ils pourront mettre à disposition des usagers de telle sorte à pouvoir générer des ressources et améliorer la qualité de service.

Toute transformation interpelle des changements et il faut des réformes pour l’accompagner. On est en train de travailler pour faire valider les textes qui vont permettre d’organiser le secteur et en principe, permettre de trouver une solution ou un consensus aux différents problèmes qui se posent ou qui pourront se poser. Donc, sur ces aspects juridiques nous avons bien anticipé et nous essayons d’apporter des réponses idoines de telle sorte que ça soit digeste pour tout le monde. Les changements, effectivement, sont là, tout comme les réformes qui doivent les accompagner.

Plusieurs schémas ont été proposés pour ce qui est de la Société de gestion qui verra une participation du privé à 49%. Avez-vous discuté de ça lors de la réunion avec les éditeurs ?

Dans la réunion, on a fait des propositions, aujourd’hui rien n’est figé. C’est vrai, la base de la discussion a été posée. Ce que le conseiller du Président, M. Aziz Mbaye a dit est un scénario possible, mais certainement pas le seul. On est dans une démarche participative, aujourd’hui, l’idée c’est de poser les bases de la discussion et d’entamer et d’aller en profondeur avec les éditeurs de télé pour pouvoir trouver et surtout avoir un accord consensuel sur les articulations de la géographie de la société de gestion.

L’autre défi à relever, c’est le contenu. Quid des télés qui ne seront pas aux normes ?

Je ne peux pas vous répondre à la place des qui ne seront pas aux normes. Tout ce que je sais, c’est qu’aujourd’hui, on a l’opportunité de choisir quel type de télé on veut au Sénégal. Si nous voulons 60% de contenu sénégalais, africain ou si on veut aller à 70% de contenu brésilien de l’Amérique du Sud ou bien si on veut des télés culturelles etc… Je crois qu’avec ce projet là, c’est le moment d’aplanir tout ça et revoir un peu comment protéger nos enfants à travers les programmes ou la signalétique et en faire une obligation pour les télés. Et aussi de voir comment accompagner l’industrie pour générer des ressources supplémentaires.

Avec le passage au numérique, entre autres perspectives, les éditeurs de télévision pourront concentrer leur effort sur la production et la création de contenu… qui est leur cœur de métier et toutes les questions liées au transport de leur signal désormais par la société de gestion. Et donc la qualité de la production va définir leur audience. C’est sur ça que les télévisons vont travailler pour se différencier. Il faudrait peut-être que l’Etat accompagne la production audiovisuelle de telle sorte qu’on soit dans les standards internationaux.

Tout cela nécessite un accompagnement de l’Etat, n’est-ce pas ?

Il y a déjà un accompagnement, le programme de montée en capacité. Aujourd’hui, on a prévu un programme de formation sur les services surtout. Entre autres, on parle de l’archivage, et d’autres services nouveaux.
Il y a un programme de formation pour les accompagner et de montée en compétence des techniciens et des éditeurs en général. Dans ce cadre, le CONTAN a prévu un programme de formation pour les accompagner. Je pense qu’il y a des choses à faire au niveau de l’organisation pour qu’ils parviennent à générer des revenus, parce que si on regarde le marché publicitaire, c’est entre 3 et 5 milliards de revenus annuels. On a une quinzaine de télés qui se partagent ce marché. Ça ne peut pas être la seule source de revenu pour les télés. Donc ils ont besoin de relais de croissance, peut-être que le numérique va aider dans ce sens.

Ibrahima Diallo

(Source : Sud Quotidien, 17 juin 2015)

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