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Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2016 > Mars 2016 > Alioune Ndiaye, Directeur Général de Sonatel : « Pour le développement de (…)

Alioune Ndiaye, Directeur Général de Sonatel : « Pour le développement de l’économie numérique »

mardi 22 mars 2016

Sonatel/Orange

Champion des champions, Sonatel est un cas particulier dans
l’écosystème entrepreneurial au Sénégal et dans la sous-région. Ce qui lui donne une responsabilité particulière dans la
promotion et le développement de futurs champions, notamment
dans le domaine du numérique et plus globalement, du
secteur privé au Sénégal et dans tous les pays où le groupe
est présent. Alioune Ndiaye, Directeur Général de Sonatel, se
prononce, pour sa première interview, dans Réussir, sur le
sens et les responsabilités de ce statut de leader.

Seul champion national au Sénégal et
dans la sous-région, comment Sonatel
vit-elle ce statut, lourd à porter ?

Depuis 30 ans, nous investissons pour l’avenir
et le développement de l’économie numérique au bénéfice des populations.
Les importants programmes d’investissements,
mis en œuvre dans tous nos pays de présence, ont permis à notre entreprise de renforcer,
cette année encore, notre position de leader dans
la sous-région.

Ce succès a été possible grâce au professionnalisme,
à la compétence, à la rigueur, au sens
élevé des responsabilités, aux valeurs partagées
d’éthique, de transparence, d’intégrité, de respect
du bien commun des dirigeants et des travailleurs
de Sonatel dont plusieurs générations se sont
succédé, de 1985 à nos jours.

Je félicite et rends hommage à tous les Salariés
du groupe Sonatel, ici au Sénégal, mais également
au Mali, en Guinée-Bissau et en Guinée,
pour leur engagement en travaillant chaque jour,
sans relâche, pour hisser très haut Sonatel en une
entreprise performante, citoyenne et responsable.

Les dirigeants et travailleurs de Sonatel sont
certainement fiers d’avoir construit un modèle
presqu’unique au monde d’opérateur historique
ayant réussi, 17 ans après l’ouverture des marchés
à la concurrence, à faire croître sans interruption
son activité, y compris sur son périmètre
initial qu’est le Sénégal. Cette croissance a profité
à l’ensemble des parties prenantes, en particulier
aux Etats dans tous nos pays de présence.
Mais, nous sommes aussi conscients que la préservation des acquis et le maintien de ce statut
de leader sont des défis majeurs pour l’entreprise
dans un environnement, de plus en plus difficile.

Quel a été le rôle de l’Etat pour vous
accompagner dans ce long processus
de transformation structurelle ? L’Etat
joue-t-il encore ce rôle, à ce jour ?

L’Etat a joué un rôle prépondérant dans le
succès de Sonatel, seul opérateur au Sénégal au
sein duquel il a des actions. Les bons résultats
de l’entreprise ont été possibles grâce à la vision
des pouvoirs publics mise en œuvre à travers
des réformes courageuses, innovantes et à
l’avant-garde des évolutions de l’industrie. La
caractéristique principale de toutes ces réformes
est qu’elles ont toutes été précédées de larges
concertations de tous les acteurs du secteur. Il en
a été ainsi lors de la création de Sonatel en 1985,
mais aussi en 1997, lors de l’ouverture du capital
au Privé.

L’Etat continue donc de jouer son rôle dans
l’entreprise, même si depuis la libéralisation
du marché des télécommunications, il est
tenu d’équilibrer ses rapports avec les acteurs
présents dans notre environnement, d’où la
création de l’Autorité de Régulation des Té-
lécommunications et des Postes (ARTP). Aujourd’hui
encore, l’Etat nous apporte, en permanence,
son soutien et son accompagnement
dans la poursuite indispensable de notre stratégie de développement externe et sous-régional.

Quel a été le modèle de développement
qui a permis à Sonatel de passer
d’une société parapublique à une
multinationale de rang continental ?

En 1997, l’Etat actionnaire de référence a
mis en œuvre un « Modèle de partenariat gagnant-gagnant »
en faisant entrer au capital de
l’entreprise, suite à un appel d’offres ouvert,
un opérateur de rang mondial, le groupe France
Télécom devenu Orange, mais également les
salariés de Sonatel et plus de 15 000 actionnaires
institutionnels et des petits porteurs
au Sénégal et dans la sous-région par le biais
d’une offre publique de vente d’actions, suivie
d’une cotation à la Bourse Régionale des Valeurs
Mobilières (BRVM) en 1998.

Ce modèle est donc le fruit de la vision des
dirigeants de l’entreprise, du soutien constant
des autorités et celui du partenaire stratégique
Orange, dont le savoir-faire et la force de la
marque apportés à des Sonatéliens compétents, patriotes et engagés, nous permis d’avoir
une présence sous-régionale, notamment par
le lancement d’opérations au Mali en 2002,
en Guinée-Bissau en 2007 et en Guinée en
2008. Dans tous ces pays, Sonatel, à travers sa
marque Orange, occupe la position de leader
qu’il a pris à l’opérateur historique du pays.
Ces opérations de croissance externe nous
ont permis de consolider des parts de marché
fortes et dynamiques et de poursuivre des réalisations sur le plan technique, notamment
l’accès au haut débit avec des équipements de
dernière génération.

Par des investissements massifs (par
exemple 158 milliards FCFA pour la seule
année 2015), nous contribuons au désenclavement
numérique des territoires de nos pays de
présence.

Sonatel joue-t-elle réellement son
rôle de leader, de mentor et de coaching
pour faire émerger d’autre
champions nationaux ou sous-régionaux
 ?

Conscient de son rôle d’acteur majeur du
développement socio-économique et de l’écosystème
des TIC, Sonatel a intégré la Responsabilité
Sociétale d’Entreprise (RSE) comme l’un des cinq piliers de sa stratégie.

Les axes de la politique RSE de Sonatel
sont au nombre de 4 :
Le bien-être communautaire (traduite par
la création, il y a maintenant 14 ans de la Fondation
Sonatel), la préservation de l’Environnement,
la bonne Gouvernance, la Croissance
et le Développement économique.

Le 4ème axe de notre politique RSE se
matérialise par le soutien à la croissance du
secteur. Il s’agit, en effet, de soutenir l’émergence
d’un écosystème créatif, prospère qui
donne aux acteurs de l’économie, des porteurs
du numérique aux entrepreneurs sociaux, la
possibilité d’imaginer des moyens de créer et
de prospérer.

Ainsi, au titre du développement du secteur
privé local, les activités du groupe ont
généré au profit des entreprises locales près de
108 milliards FCFA.

Pour accompagner le développement du
secteur du numérique, Sonatel s’est associé
en 2011 à la création du CTIC Dakar, premier
incubateur en Afrique de l’Ouest. A travers
l’accompagnement du CTIC, Sonatel souhaite
contribuer à l’accélération de la croissance
d’entreprises, accompagner les jeunes entrepreneurs
et contribuer à renforcer leurs capacités,
aider à la promotion de l’innovation et développer l’esprit d’entreprise et participer à la
création d’emplois. En plus d’une importante
contribution financière qui s’élève, aujourd’hui
à près de 250 millions FCFA, Sonatel a fourni
à l’incubateur une assistance technique,
organisationnelle et de gestion, sur site, dite
« Journées Ingénieur », par la mise à disposition
d’experts. A cela, s’ajoute un ensemble d’équipements
destinés à améliorer la connectivité de
l’incubateur.

On peut citer également d’autres initiatives
permettant de créer de la valeur et de faire
croître des start-up évoluant dans le domaine
des TIC comme le Prix Féminin de l’Entrepreneuriat
Féminin (PENF), lancé en 2015 et qui
prime les 3 meilleures entreprises TIC dirigées
par des femmes. Dans sa volonté de se doter
d’un outil de développement par le financement
de PME, notamment dans le secteur des
TIC, Sonatel est partenaire dans un véhicule
d’investissement, Teranga Capital, qui sera
lancé prochainement.

Avec la mise en place de Teranga Capital,
Sonatel va contribuer au développement des
TPE/ PME dans le secteur des TIC, mais également
dans les domaines prioritaires identifiés
afin de favoriser la croissance et la création
d’emplois.

(Source : Réussir Business, 22 mars 2016)

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