Afrique du Sud : Facebook, Google et Microsoft disent non à la régulation des applications de VoIP
samedi 30 janvier 2016
Depuis le 26 janvier 2016, se sont ouvertes les auditions ds différents acteurs des télécommunications sur la possible régulation des applications de Voix sur IP telles que Whatsapp, Skype et Viber. Conduites par le comité parlementaire en charge des télécommunications et des services postaux d’Afrique du Sud, lesdites auditions rencontrent plus d’opposition à la régulation que pour la régulation.
Les représentants de Facebook, Google et Microsoft ont partagé la même position négative sur la régulation des applications de Voix sur IP. En réponse à l’introduction d’une taxe demandée par les opérateurs de téléphonie mobile MTN et Vodacom ; qui estiment que les outils de VoIP exploitent gracieusement leur réseau télécoms sur lequel eux ils investissent beaucoup d’argent ; Facebook, Google et Microsoft ont opposé l’argument de l’achat d’un forfait data par les consommateurs pour accéder à la VoiP sur ces réseaux. En somme, les consommateurs contribuent à l’investissement sur les réseaux et les opérateurs gagnent de l’argent grâce aux applications de VoiP.
Aux côtés de Facebook, Google et Microsoft dans leur opposition à la régulation, on trouve l’opérateur de téléphonie mobile Cell C. Jose Dos Santos, son président directeur général, milite également pour une non-régulation des applications de VoIP. D’après lui, ce serait tuer le pouvoir de communiquer des consommateurs.
Selon zdnet.com, sur la question des applications de VoIP, le gouvernement est encore dans une position d’observateur. Le site d’informations indique que Pakamile Pongwana, le président directeur général de l’Autorité indépendante des communications d’Afrique du Sud (Icasa), également présent à ces auditions, a cité un rapport politique, publié en 2015, suggérant à l’Etat d’observer d’abord l’impact des applications de VoIP sur l’industrie nationale des télécoms avant d’agir ou non.
(Source : Agence Ecofin, 29 janvier 2016)