OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2020 > Août 2020 > Afrique : La finance numérique peut assurer le financement à long terme des (…)

Afrique : La finance numérique peut assurer le financement à long terme des Objectifs de développement durable

mercredi 26 août 2020

Fintech

La crise sociale et économique sans précédent provoquée par la pandémie de COVID-19 a mis en exergue le rôle de la finance numérique dans l’aide apportée à des millions de personnes à travers le monde, dans le soutien aux entreprises et dans la protection des emplois et des moyens de subsistance.

Si la pandémie laisse voir les avantages immédiats de la finance numérique, le potentiel d’innovation de la numérisation dans la transformation de la finance quant à lui est immense. Les technologies de paiement mobile ont transformé les téléphones mobiles en outils financiers pour plus d’un milliard de personnes. Le numérique aide le « big data » et l’intelligence artificielle à faire avancer les cryptomonnaies et les cryptoactifs, les prêts entre pairs, les plateformes de financement participatif et les marchés en ligne. Les banques ont investi plus de 1 000 millions de dollars dans le développement, l’intégration et l’acquisition de technologies émergentes. En 2018, les investissements dans la « fintech » ont atteint 120 milliards de dollars, soit un tiers du financement mondial en capital-risque.

Aujourd’hui, un nouveau rapport intitulé L’argent des citoyens : Exploiter la numérisation pour financer un avenir durable (PDF), établi par l’Équipe spéciale chargée de la question du financement numérique mise sur pied par le Secrétaire général des Nations Unies, expose un programme d’action pragmatique et ambitieux. Sur le fond, ce rapport explique comment la finance numérique peut être mise à contribution de manière à permettre aux citoyens, en leur qualité de contribuables et d’investisseurs, d’envisager une transformation numérique à grande échelle qui assure une meilleure mise en phase de l’argent des citoyens et de leurs besoins, exprimés collectivement à travers les Objectifs de développement durable (ODD).

Le rapport souligne comment des milliards de personnes dans le monde font face à la pandémie de COVID-19 en ayant recours à des outils numériques pour travailler, dépenser et socialiser. Il fait valoir qu’il existe une opportunité historique d’exploiter la numérisation en mettant les citoyens, ultimes propriétaires des ressources financières mondiales, aux commandes de la finance pour s’assurer que celle-ci répond à leurs besoins, aujourd’hui et demain.

L’Équipe spéciale a recensé cinq mesures catalytiques possibles pour exploiter la numérisation dans le cadre de la mise en correspondance des financements avec les ODD. Ensemble, elles couvrent une grande partie de la finance mondiale. Il s’agit des mesures suivantes :

  • Mettre à contribution les importantes réserves de ressources qui circulent sur les marchés financiers mondiaux pour les ODD.
  • Accroître l’efficacité des finances publiques, qui constituent une part importante de l’économie mondiale, et renforcer la responsabilité en la matière.
  • Orienter l’épargne intérieure accumulée numériquement vers le financement du développement à long terme.
  • Informer les citoyens sur comment lier leurs dépenses de consommation aux ODD.
  • Accélérer les financements vitaux pour l’emploi et les activités génératrices de revenus des petites et moyennes entreprises.

Le programme d’action élaboré par l’Équipe spéciale est un appel à l’action lancé aux entreprises, aux décideurs et aux responsables de la finance à faire le nécessaire pour mettre en œuvre ces mesures. Il décrit non seulement ce qu’il faut faire, mais aussi comment procéder : les investissements, les nouvelles capabilités et les innovations dans le domaine de la gouvernance peuvent s’avérer efficaces.

L’Équipe spéciale conclut que mettre la numérisation au service du bien est un choix délibéré et non une issue inéluctable imposée par la technologie. Le programme d’action qu’elle a établi indique les actions à mener pour surmonter les risques numériques qui, s’ils ne sont pas atténués, pourraient aggraver l’exclusion, la discrimination et les inégalités, et creuser davantage le fossé entre la finance et les besoins associés à un développement inclusif et durable.

Des dirigeants s’expriment

Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a déclaré : « Les technologies numériques, qui transforment les marchés des capitaux de façon révolutionnaire, peuvent changer la donne dans la poursuite de nos objectifs communs. L’Équipe spéciale chargée de la question du financement numérique des objectifs de développement durable montre la voie pour tirer parti de la révolution numérique. »

Maria Ramos, coprésidente de l’Équipe spéciale chargée de la question du financement numérique mise sur pied par le Secrétaire général des Nations Unies, a déclaré : « Nous avons là une occasion historique d’accélérer et d’accroître l’impact transformateur de la numérisation. Plus particulièrement, la finance numérique, qui dans cette crise est devenue la bouée de sauvetage pour de millions de personnes à travers le monde, repousse les limites de l’inclusion financière en donnant aux citoyens des moyens d’action en tant qu’épargnants, investisseurs, emprunteurs, prêteurs et contribuables d’une manière qui leur donne le choix et le pouvoir concernant leur argent. »

Achim Steiner, Administrateur du PNUD et coprésident de l’Équipe spéciale chargée de la question du financement numérique mise sur pied par le Secrétaire général des Nations Unies, a déclaré : « La pandémie de COVID-19 révèle l’immense potentiel que recèle la finance numérique d’avoir un impact transformateur. Les transferts numériques permettent aux pouvoirs publics d’apporter une aide aux personnes dans le besoin, les plateformes de financement participatif mobilisent des fonds pour des fournitures médicales et des secours d’urgence, et les prêts algorithmiques permettent aux petites entreprises d’accéder plus rapidement aux fonds. La rapidité de la diffusion récente de ces technologies est certes impressionnante, mais les progrès ne sont pas automatiques. Pour que la numérisation soit une véritable force permettant d’atteindre les objectifs de développement durable, les progrès technologiques doivent s’accompagner de mesures publiques qui responsabilisent les citoyens et permettent à notre système financier de relever les défis d’investissement urgents qui doivent être surmontés pour mieux avancer. »

Le rapport

Un exemplaire sous embargo de la version abrégée du rapport est mis à la disposition des journalistes. Télécharger le rapport ici ou sur http://www.digitalfinancingtaskforce.org.

(Source : PNUD, 26 août 2020)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2071/2234 Régulation des télécoms
  • 174/2234 Télécentres/Cybercentres
  • 1539/2234 Economie numérique
  • 847/2234 Politique nationale
  • 2234/2234 Fintech
  • 252/2234 Noms de domaine
  • 814/2234 Produits et services
  • 693/2234 Faits divers/Contentieux
  • 367/2234 Nouveau site web
  • 2154/2234 Infrastructures
  • 790/2234 TIC pour l’éducation
  • 91/2234 Recherche
  • 121/2234 Projet
  • 1443/2234 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 860/2234 Sonatel/Orange
  • 775/2234 Licences de télécommunications
  • 132/2234 Sudatel/Expresso
  • 466/2234 Régulation des médias
  • 602/2234 Applications
  • 495/2234 Mouvements sociaux
  • 783/2234 Données personnelles
  • 61/2234 Big Data/Données ouvertes
  • 298/2234 Mouvement consumériste
  • 179/2234 Médias
  • 321/2234 Appels internationaux entrants
  • 693/2234 Formation
  • 48/2234 Logiciel libre
  • 842/2234 Politiques africaines
  • 407/2234 Fiscalité
  • 83/2234 Art et culture
  • 284/2234 Genre
  • 742/2234 Point de vue
  • 483/2234 Commerce électronique
  • 706/2234 Manifestation
  • 156/2234 Presse en ligne
  • 62/2234 Piratage
  • 102/2234 Téléservices
  • 425/2234 Biométrie/Identité numérique
  • 150/2234 Environnement/Santé
  • 156/2234 Législation/Réglementation
  • 167/2234 Gouvernance
  • 827/2234 Portrait/Entretien
  • 72/2234 Radio
  • 340/2234 TIC pour la santé
  • 133/2234 Propriété intellectuelle
  • 29/2234 Langues/Localisation
  • 532/2234 Médias/Réseaux sociaux
  • 919/2234 Téléphonie
  • 95/2234 Désengagement de l’Etat
  • 486/2234 Internet
  • 57/2234 Collectivités locales
  • 188/2234 Dédouanement électronique
  • 504/2234 Usages et comportements
  • 511/2234 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2234 Audiovisuel
  • 1359/2234 Transformation digitale
  • 191/2234 Affaire Global Voice
  • 75/2234 Géomatique/Géolocalisation
  • 146/2234 Service universel
  • 331/2234 Sentel/Tigo
  • 87/2234 Vie politique
  • 726/2234 Distinction/Nomination
  • 17/2234 Handicapés
  • 338/2234 Enseignement à distance
  • 325/2234 Contenus numériques
  • 292/2234 Gestion de l’ARTP
  • 89/2234 Radios communautaires
  • 803/2234 Qualité de service
  • 212/2234 Privatisation/Libéralisation
  • 68/2234 SMSI
  • 226/2234 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1278/2234 Innovation/Entreprenariat
  • 680/2234 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2234 Internet des objets
  • 86/2234 Free Sénégal
  • 176/2234 Intelligence artificielle
  • 97/2234 Editorial
  • 16/2234 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous