Le nombre de téléphones mobiles souscrit en Afrique est passé de 10 million en 2000 à 180 million en 2007, selon une enquête de la Banque mondiale présentée à Addis-Abeba par le directeur intérimaire pour l’intégration régionale à la Banque mondiale.
Les progrès faits dans l’industrie de la communication, en particulier au niveau du téléphone mobile, devraient être attribués au dynamisme de ce secteur privé, a notamment souligné Richard Scobey dans son rapport présenté dans la capitale éthiopienne.
« Notre enquête montre clairement que le secteur privé a investi environ 28 milliards de dollars entre 1995 et 2005 pour le développement d’infrastructures liées aux technologies de l’information et aux télécommunications, en particulier au téléphone mobile », a-t-il indiqué.
Intitulée « Infrastructures en Afrique : temps pour la transformation » et présentée aux participants au 13ème Forum pour le partenariat avec l’Afrique, l’étude déplore toutefois le coût élevé de la communication en Afrique. « Le coût d’une communication téléphonique est six fois plus élevé en Afrique qu’au Bangladesh, au Pakistan ou en Inde. Le développement du secteur doit être accéléré afin de faire baisser les tarifs », a-t-il ajouté.
L’enquête s’est concentrés sur 24 pays subsahariens, y compris l’Afrique du Sud et le Nigeria, les deux plus grandes puissances économiques du continent. Elle a aussi mis l’accent sur les activités de 100 opérateurs de téléphonie mobile qui travaillent avec des licences dans les pays concernés.
(Source : Pana, 28 janvier 2010)