OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2020 > Février 2020 > Affaire des 8 milliards de l’ARTP : Qui protège l’homme d’affaires Cheikh Amar ?

Affaire des 8 milliards de l’ARTP : Qui protège l’homme d’affaires Cheikh Amar ?

samedi 1er février 2020

Gouvernance

Qui protège l’homme d’affaires Cheikh Amar ? Cette question a le mérite d’être posée d’autant que près de 10 ans, après avoir encaissé plus 8 milliards de l’Etat, il n’a toujours pas livré à l’ARTP ses immeubles. Il n’a pas non plus remboursé la somme encaissée. Malgré son assignation devant la justice, il n’a jamais fait l’objet de poursuite.

En mai 2012, lors d’une conférence de presse, Thierno Alassane Sall, alors Directeur de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) révélait avoir envoyé une mise en demeure à Papa Cheikh Amadou Amar pour lui demander le remboursement d’un montant global de Huit milliards deux cent millions (8 200 000 000) FCFA représentant le prix d’acquisition de deux immeubles que respectivement, Touba Real Estate (TRE) et Amar Holding, devaient vendre à l’Autorité.

« A la base de l’acquisition du premier immeuble, un décret, un de plus, le décret n° 2011-648 du 23 mai 2011, portant affectation de ressources financières issues de la vente de licence par l’Etat, qui met à la disposition de l’ARTP les 3.5 milliards provenant de l’extension de la licence de la SONATEL à l’exploitation des services 3G. Ce montant a servi à acquérir auprès du promoteur Touba Real Estate, ledit immeuble qui n’existait même pas encore de manière virtuelle. J’entends que les plans même n’étaient pas encore arrêtés. A titre de précision, le terrain sur lequel devrait être bâti l’immeuble fait partie du domaine mis à la disposition du Promoteur par l’Etat à Ouakam Aéroport. Autre précision, à cette date, l’ARTP disposait déjà d’un immeuble acquis auprès de AMSA Assurances au motif de lui servir de siège social. A la suite de ce décret du 23 mai 2011, la Direction Générale de l’ARTP verse, directement et hors de la comptabilité d’un notaire, une avance de deux milliards (2 000 000 000) FCFA au promoteur. Puis seulement les deux parties s’avisent de s’attacher les services d’un notaire pour ainsi dire mettre une forme plus ou moins légale à la transaction. En effet, les stipulations du notaire ne laissent subsister aucun doute quant au caractère inédit et peu orthodoxe de la démarche.

Il n’empêche, le solde comme convenu, devait être réglé par traites de 500 millions et à la date du 26 septembre 2011, l’ARTP a déjà versé le montant intégral représentant le prix d’acquisition de l’immeuble sans que la première pierre ne soit posée », expliquait l’ancien Dg de l’ARTP aux journalistes.

Dans son rapport 2015, présenté ce vendredi 31 janvier 2020, la Cours des comptes rappelle que la livraison des immeubles n’est pas encore faite à ce jour. L’homme d’affaire n’a également pas remboursé l’argent reçu.

L’ARTP alors dirigeait par Abdou Karim Sall avait notifié le 28 novembre 2014 à l’entreprise Touba Real Estate, l’application de pénalités de retard, suivie d’ordres de recettes dont l’un porte sur un montant de 8 770 000 FCFA pour l’immeuble objet du TF n°1446 /NG et l’autre sur un montant10 960 000 FCFA pour l’immeuble de 2000 m² du même TF. La Cour précise, cependant, qu’à ce jour, aucune somme n’est recouvrée à ce titre.

Abdou Karim Sall affirmait dans une lettre en réponse au courrier en date du 27 Avril 2017 de la Cour des comptes que concernant le dossier des immeubles, des actions en justice ont été entreprises contre Touba Real Estate et Amar Holding. « Cependant nous vous prions de noter que l’action suivie par l’avocat de l’ARTP est toujours pendant Devant la justice », regrettait l’actuel ministre de l’environnement.

(Source : Léral, 1er février 2020)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4555/5025 Régulation des télécoms
  • 369/5025 Télécentres/Cybercentres
  • 3216/5025 Economie numérique
  • 1664/5025 Politique nationale
  • 4962/5025 Fintech
  • 568/5025 Noms de domaine
  • 1764/5025 Produits et services
  • 1728/5025 Faits divers/Contentieux
  • 766/5025 Nouveau site web
  • 5025/5025 Infrastructures
  • 1752/5025 TIC pour l’éducation
  • 186/5025 Recherche
  • 274/5025 Projet
  • 3300/5025 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1770/5025 Sonatel/Orange
  • 1616/5025 Licences de télécommunications
  • 270/5025 Sudatel/Expresso
  • 999/5025 Régulation des médias
  • 1312/5025 Applications
  • 1071/5025 Mouvements sociaux
  • 1601/5025 Données personnelles
  • 123/5025 Big Data/Données ouvertes
  • 620/5025 Mouvement consumériste
  • 373/5025 Médias
  • 664/5025 Appels internationaux entrants
  • 1770/5025 Formation
  • 97/5025 Logiciel libre
  • 2015/5025 Politiques africaines
  • 978/5025 Fiscalité
  • 168/5025 Art et culture
  • 614/5025 Genre
  • 1615/5025 Point de vue
  • 1081/5025 Commerce électronique
  • 1510/5025 Manifestation
  • 319/5025 Presse en ligne
  • 127/5025 Piratage
  • 209/5025 Téléservices
  • 998/5025 Biométrie/Identité numérique
  • 308/5025 Environnement/Santé
  • 337/5025 Législation/Réglementation
  • 351/5025 Gouvernance
  • 1779/5025 Portrait/Entretien
  • 145/5025 Radio
  • 702/5025 TIC pour la santé
  • 288/5025 Propriété intellectuelle
  • 58/5025 Langues/Localisation
  • 1052/5025 Médias/Réseaux sociaux
  • 2049/5025 Téléphonie
  • 192/5025 Désengagement de l’Etat
  • 1008/5025 Internet
  • 118/5025 Collectivités locales
  • 400/5025 Dédouanement électronique
  • 1081/5025 Usages et comportements
  • 1044/5025 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 573/5025 Audiovisuel
  • 3156/5025 Transformation digitale
  • 436/5025 Affaire Global Voice
  • 155/5025 Géomatique/Géolocalisation
  • 347/5025 Service universel
  • 705/5025 Sentel/Tigo
  • 184/5025 Vie politique
  • 1573/5025 Distinction/Nomination
  • 35/5025 Handicapés
  • 745/5025 Enseignement à distance
  • 730/5025 Contenus numériques
  • 598/5025 Gestion de l’ARTP
  • 187/5025 Radios communautaires
  • 1771/5025 Qualité de service
  • 435/5025 Privatisation/Libéralisation
  • 141/5025 SMSI
  • 485/5025 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2762/5025 Innovation/Entreprenariat
  • 1328/5025 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/5025 Internet des objets
  • 171/5025 Free Sénégal
  • 554/5025 Intelligence artificielle
  • 197/5025 Editorial
  • 23/5025 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous