Affaire ARPT : la Justice ira jusqu’au bout dans ces différentes, selon Bamba Niang
lundi 15 mars 2010
La semaine dernière a été particulièrement marquée par l’arrestation du directeur de l’ARMP. Pour le porte-parole du ministère de la de la justice, cette étape entre la bonne gestion des deniers publics. « La bonne marche d’un pays, dans sa gestion repose sur des principes fondamentaux qui gouvernent l’exécution de son budget et particulièrement la protection du principe public des deniers » a estimé Cheikh Bamba Niang.
Si cela ces voies ne sont pas suivies, il estime qu’il est normal que la Justice sévisse. « A partir de ce moment, s’il est constaté une voie de violation de ces principes, il est important que la vision du président de la république amène les acteurs à revenir sur un chemin qui sauvegarde ces principes fondamentaux dans la gestion des deniers publics et dans la gestion des sociétés qui reçoivent des deniers publics ». Car pour lui, une importance particulière est accordée à ces principes de bonne gouvernance de transparence et de gestion orthodoxe des deniers publics.
C’est la raison pour laquelle se convainc-t-il la Justice ira jusqu’au bout de ces dossiers. « La justice a déclenche des poursuites pénales qui consistent à rechercher des individus, à les amener, si des sommes avaient été détournées, à les rembourser et à porter une sanction adéquate. Si c’est ça aller jusqu’au bout, la Justice ira jusqu’au bout dans ces différentes affaires-là » souligne M. Cheikh Bamba Niang.
Il explique qu’aucun dossier ne sera laisse traiter à chaque fois que la justice est saisie. « La justice ne peut bouger que quand elle est saisie. Il est important de faire la précision comme l’a fait le ministre d’Etat, ministre de la justice. Sur des écarts par rapport à l’orthodoxie dans la passation des marchés publics et des actes de prédations des marchés publics » pense-t-il.
Selon lui, il y a des fautes qui relèvent d’une violation d’un certain nombre de principes, relativement au respect des procédures et il y a des actes qui se rattachent à des violations de la loi pénale qui constituent des manquements graves. Dans ce cas, déclare-t-il, si la justice est saisie pour déclencher une action judiciaire, elle agira sans pour autant arriver à donner un point de vue personnel ou particulier sur le contenu de l’audit qui a été effectué.
Charles Thialice Sengor
(Source : Pressafrik, 15 mars 2010)