OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2014 > Juillet 2014 > Aboubacry Niane, responsable du programme « un étudiant, un ordinateur » : « (…)

Aboubacry Niane, responsable du programme « un étudiant, un ordinateur » : « Notre ambition est de permettre aux étudiants d’être au cœur des Tic »

jeudi 10 juillet 2014

TIC pour l’éducation

Responsable du programme « un étudiant, un ordinateur », Aboubacry Niane, directeur du financement des établissements d’enseignement supérieur, dévoile, dans cet entretien, le contenu du programme qu’il dirige. A l’en croire, l’État a déjà consenti de gros efforts, afin que chaque étudiant sénégalais puisse avoir son ordinateur et ses cours en ligne, mais aussi accéder à l’environnement numérique.

Voulez-vous nous dévoiler le contenu du programme « un étudiant, un ordinateur » que vous dirigez ?

C’est un programme qui s’inscrit dans l’amélioration de l’environnement numérique des universités. Dans le cadre d’un contrat de performance (Cdp), l’État du Sénégal a encouragé les universités pour l’utilisation des Tic. Des cours seront, de plus en plus, mis en ligne. Les bibliothèques auront des abonnements électroniques. Le wifi sera également disponible dans les campus pédagogiques et sociaux. Nonobstant, il manquait un outil que le gouvernement a décidé de mettre à la disposition des étudiants, à savoir les ordinateurs, afin de leur permettre de pouvoir suivre les enseignements. Dès lors, l’État, dans le cadre du Cdp, a dépensé 1,5 milliard de FCfa en 2013 pour l’acquisition d’ordinateurs. Nous avons débuté le programme l’année dernière. 7.000 étudiants des universités publiques en sont déjà bénéficiaires. Cette année, l’Uvs va démarrer avec quelque 800 étudiants. A terme, 2.000 étudiants de l’Uvs vont bénéficier de ce programme. En 2014, l’État a déboursé un milliard de FCfa pour ce programme, et nous sommes sur le point de le démarrer pour l’ensemble des universités.

Combien d’étudiants comptez vous équiper à terme ?

Le programme est parti pour continuer. C’est un effort immense de l’État, parce que l’ordinateur que les étudiants reçoivent aujourd’hui est exonéré à hauteur de 75 %. Le bénéficiaire ne paie qu’à hauteur de 25 %. L’État a renoncé à l’ensemble des taxes d’entrée pour l’ordinateur qu’il subventionne à 50 %. Eu égard aux cas spécifiques des étudiants de l’Uvs, des efforts supplémentaires ont été faits. Mais l’ambition du programme est d’aller au-delà. Les étudiants seront validés par leurs institutions en fonction des orientations de chaque université, et le gouvernement leur permettra tous l’accès. L’Etat est décidé à mettre les moyens qu’il faut pour aider les étudiants du public comme du privé. Le ministre de l’Enseignement supérieur a autorisé l’ouverture du programme aux établissements d’enseignement privé, et l’ambition du gouvernement est qu’il y ait un maillage pour tout le supérieur.

Est-ce que les établissements d’enseignement professionnel sont concernés par ce programme ?

Pour le moment, seuls ceux qui relèvent du ministère de l’Enseignement supérieur sont concernés. Maintenant, s’il y a nécessité d’élargir le programme aux autres, l’autorité politique prendra une décision.

Le maximum d’étudiants sera-t-il atteint, vu le rythme d’attribution de ces ordinateurs ?

Oui. Nous avons ouvert la candidature à l’ensemble des fabricants. Aujourd’hui, nous avons un compagnonnage avec Samsung. Les étudiants étudient avec les ordinateurs de cette entreprise. D’autres marques s’intéressent à ce programme. Grâce à l’appui de la Banque mondiale, un partenariat s’est noué avec la multinationale Intel, un fabricant de processeur. Globalement, c’est un bon partenariat avec les banques. Ces dernières paient également les bourses des étudiants qui, même s’ils ne disposent pas d’argent pour honorer leur contribution, peuvent recourir à un prêt auprès d’une institution financière. Donc, nous avons mis en place un partenariat public-privé pour aider les étudiants. Et à mon avis, c’est un modèle économique très intéressant.

Pensez-vous pouvoir toucher tous les étudiants dont le nombre est relativement important ?

Notre ambition est que tout étudiant inscrit puisse bénéficier de ce programme. Aujourd’hui, nous avons les ressources, nous avons aussi noué les partenariats qu’il faut et nous négocions les ordinateurs à des prix compétitifs pour ensuite les subventionnés. Donc, cela doit être possible. L’année dernière, en deux mois d’activité, 7000 étudiants en ont bénéficié. Aujourd’hui, nous démarrons le programme avec l’Uvs. Il se poursuit à Saint-Louis. Dans toutes les universités, les étudiants s’inscrivent. C’est continu, il n’y a pas d’arrêt. L’ambition est de pouvoir continuer et de permettre à l’étudiant sénégalais d’être au cœur des Tic.

Combien le programme devrait-il coûter à l’État ?

Je ne sais pas, mais les efforts susmentionnés que l’État a consentis doivent continuer. Nous attendons des partenaires du programme, tels que l’Artp. En tous cas, aujourd’hui, nous n’avons pas de contraintes de financement et l’État a décidé de mettre, chaque année, les ressources nécessaires pour le programme, en vue d’une grande couverture.

Êtes-vous optimistes quant à l’atteinte des objectifs du programme ?

Bien sûr ! Je pense que nous pourrons atteindre nos objectifs pour que chaque étudiant sénégalais ait son ordinateur, ses cours en ligne et puisse avoir accès à l’environnement numérique et voir ce qui se fait de meilleur dans les autres universités.

Propos recueillis par Abdou Diop

(Source : Le Soleil, 10 juillet 2014)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4885/5483 Régulation des télécoms
  • 388/5483 Télécentres/Cybercentres
  • 3404/5483 Economie numérique
  • 1803/5483 Politique nationale
  • 5299/5483 Fintech
  • 593/5483 Noms de domaine
  • 1881/5483 Produits et services
  • 1808/5483 Faits divers/Contentieux
  • 789/5483 Nouveau site web
  • 5483/5483 Infrastructures
  • 1875/5483 TIC pour l’éducation
  • 186/5483 Recherche
  • 298/5483 Projet
  • 3463/5483 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1911/5483 Sonatel/Orange
  • 1740/5483 Licences de télécommunications
  • 292/5483 Sudatel/Expresso
  • 1083/5483 Régulation des médias
  • 1398/5483 Applications
  • 1157/5483 Mouvements sociaux
  • 1773/5483 Données personnelles
  • 128/5483 Big Data/Données ouvertes
  • 694/5483 Mouvement consumériste
  • 401/5483 Médias
  • 721/5483 Appels internationaux entrants
  • 1785/5483 Formation
  • 109/5483 Logiciel libre
  • 2127/5483 Politiques africaines
  • 1098/5483 Fiscalité
  • 173/5483 Art et culture
  • 659/5483 Genre
  • 1660/5483 Point de vue
  • 1167/5483 Commerce électronique
  • 1567/5483 Manifestation
  • 342/5483 Presse en ligne
  • 134/5483 Piratage
  • 229/5483 Téléservices
  • 1156/5483 Biométrie/Identité numérique
  • 327/5483 Environnement/Santé
  • 354/5483 Législation/Réglementation
  • 351/5483 Gouvernance
  • 1885/5483 Portrait/Entretien
  • 148/5483 Radio
  • 809/5483 TIC pour la santé
  • 300/5483 Propriété intellectuelle
  • 62/5483 Langues/Localisation
  • 1124/5483 Médias/Réseaux sociaux
  • 2236/5483 Téléphonie
  • 222/5483 Désengagement de l’Etat
  • 1135/5483 Internet
  • 120/5483 Collectivités locales
  • 445/5483 Dédouanement électronique
  • 1151/5483 Usages et comportements
  • 1120/5483 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 610/5483 Audiovisuel
  • 3323/5483 Transformation digitale
  • 402/5483 Affaire Global Voice
  • 156/5483 Géomatique/Géolocalisation
  • 342/5483 Service universel
  • 733/5483 Sentel/Tigo
  • 192/5483 Vie politique
  • 1631/5483 Distinction/Nomination
  • 38/5483 Handicapés
  • 801/5483 Enseignement à distance
  • 791/5483 Contenus numériques
  • 631/5483 Gestion de l’ARTP
  • 200/5483 Radios communautaires
  • 1873/5483 Qualité de service
  • 459/5483 Privatisation/Libéralisation
  • 145/5483 SMSI
  • 497/5483 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2938/5483 Innovation/Entreprenariat
  • 1469/5483 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 48/5483 Internet des objets
  • 181/5483 Free Sénégal
  • 543/5483 Intelligence artificielle
  • 202/5483 Editorial
  • 22/5483 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous