OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2022 > Novembre 2022 > AIF 2022 : l’innovation numérique pour une mise à niveau des services de (…)

AIF 2022 : l’innovation numérique pour une mise à niveau des services de santé en Afrique

mercredi 2 novembre 2022

TIC pour la santé

Selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé datant de 2021, le continent africain compte en moyenne 3 médecins pour 10 000 habitants et se classe en dernière position pour le taux de couverture sanitaire au niveau mondial. Alors que l’organisation recommande un ratio de 7 médecins pour cette proportion d’habitants, les populations africaines font clairement face à des difficultés d’accès aux soins. Si le continent a encore plusieurs défis à relever pour améliorer la situation, il peut nourrir des espoirs en raison des nouvelles perspectives offertes par la technologie.

De l’intelligence artificielle (IA) à la télémédecine, la quatrième révolution industrielle peut changer la donne pour la santé en Afrique, et le continent commence à peine à se rendre compte du potentiel.

L’e-Santé se développe à grande vitesse en Afrique

D’après les prévisions de GeSI et Accenture datant de 2015, les solutions de santé numérique adaptées pourraient donner à 1,6 milliard de personnes un accès amélioré aux services de santé à l’horizon 2030. Elles permettront de résoudre plusieurs problèmes liés à l’accès aux soins comme le coût, l’éloignement géographique, ou la mauvaise qualité des soins.

En Afrique, plusieurs entrepreneurs ont compris le potentiel immense de la technologie pour le secteur de la santé. Plusieurs initiatives ont été lancées ces dernières années pour en tirer profit. Par exemple, au Cameroun, la startup Waspito, lancée par Jean Lobé Lobé, a créé une plateforme mobile de télémédecine qui utilise la géolocalisation pour relier patients, médecins, hôpitaux et laboratoires. Sa solution facilite la prise de rendez-vous pour une consultation ou le prélèvement d’échantillons pour analyse. Au Bénin, il est possible de connaître les pharmacies de garde ainsi que les produits disponibles sans se déplacer grâce à une application mobile exploitant la géolocalisation et dénommée PharMap.

Au Rwanda, une solution associant IA et imagerie médicale a été développée pour la détection plus rapide de maladies potentiellement mortelles. Au Kenya, une plateforme dénommée M-Tiba permet à la population de souscrire une assurance santé et régler ses soins rien qu’avec un téléphone portable. Au Burkina, une valise connectée de télémédecine équipée d’un échographe a été conçue pour rendre les consultations prénatales faciles et plus accessibles aux femmes enceintes.

Déjà en plein essor depuis plusieurs années sur le continent, le secteur de la healthtech a passé un cap en 2020 et en 2021. Il était en 2021 le deuxième secteur où les startups ont réussi à mobiliser le plus de fonds, derrière le secteur de la fintech.

Les défis à relever pour un plus grand impact

Pour que ce niveau de croissance de la santé numérique soit maintenu, plusieurs obstacles doivent encore être surmontés. Si selon la GSMA, l’utilisation des smartphones dépasse 50 % du total des connexions totales en Afrique subsaharienne, les Etats doivent continuer à améliorer le taux de pénétration de l’Internet, nécessaire au fonctionnement de certaines solutions healthtech. Ils doivent également améliorer le cadre réglementaire et prendre des mesures incitatives pour l’investissement privé dans le secteur de la santé.

Au-delà des Etats, les institutions et organisations panafricaines ont également un rôle à jouer. Par exemple, la Banque africaine de développement et son président Akinwumi Adesina ont récemment rencontré des responsables de Google pour une coopération dans le secteur. La Banque va étudier avec le géant de Mountain View les moyens d’utiliser des technologies numériques innovantes pour faire progresser les systèmes de santé en Afrique. L’Africa Investment Forum qui aura lieu à Abidjan du 2 au 4 novembre prochain sera également une nouvelle occasion pour l’institution de rassembler à nouveau les différents acteurs autour de la question de l’innovation numérique dans la santé.

(Source : Agence Ecofin, 2 novembre 2022)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4216/4830 Régulation des télécoms
  • 347/4830 Télécentres/Cybercentres
  • 3267/4830 Economie numérique
  • 1846/4830 Politique nationale
  • 4830/4830 Fintech
  • 514/4830 Noms de domaine
  • 1676/4830 Produits et services
  • 1465/4830 Faits divers/Contentieux
  • 729/4830 Nouveau site web
  • 4552/4830 Infrastructures
  • 1679/4830 TIC pour l’éducation
  • 214/4830 Recherche
  • 248/4830 Projet
  • 3273/4830 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1776/4830 Sonatel/Orange
  • 1568/4830 Licences de télécommunications
  • 264/4830 Sudatel/Expresso
  • 922/4830 Régulation des médias
  • 1242/4830 Applications
  • 1014/4830 Mouvements sociaux
  • 1568/4830 Données personnelles
  • 126/4830 Big Data/Données ouvertes
  • 593/4830 Mouvement consumériste
  • 360/4830 Médias
  • 644/4830 Appels internationaux entrants
  • 1587/4830 Formation
  • 91/4830 Logiciel libre
  • 1947/4830 Politiques africaines
  • 911/4830 Fiscalité
  • 166/4830 Art et culture
  • 574/4830 Genre
  • 1537/4830 Point de vue
  • 1000/4830 Commerce électronique
  • 1474/4830 Manifestation
  • 314/4830 Presse en ligne
  • 125/4830 Piratage
  • 205/4830 Téléservices
  • 892/4830 Biométrie/Identité numérique
  • 302/4830 Environnement/Santé
  • 324/4830 Législation/Réglementation
  • 334/4830 Gouvernance
  • 1715/4830 Portrait/Entretien
  • 146/4830 Radio
  • 748/4830 TIC pour la santé
  • 266/4830 Propriété intellectuelle
  • 58/4830 Langues/Localisation
  • 1017/4830 Médias/Réseaux sociaux
  • 1903/4830 Téléphonie
  • 191/4830 Désengagement de l’Etat
  • 1035/4830 Internet
  • 116/4830 Collectivités locales
  • 427/4830 Dédouanement électronique
  • 1041/4830 Usages et comportements
  • 1025/4830 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 552/4830 Audiovisuel
  • 2959/4830 Transformation digitale
  • 382/4830 Affaire Global Voice
  • 154/4830 Géomatique/Géolocalisation
  • 308/4830 Service universel
  • 661/4830 Sentel/Tigo
  • 174/4830 Vie politique
  • 1493/4830 Distinction/Nomination
  • 35/4830 Handicapés
  • 737/4830 Enseignement à distance
  • 806/4830 Contenus numériques
  • 586/4830 Gestion de l’ARTP
  • 180/4830 Radios communautaires
  • 1671/4830 Qualité de service
  • 431/4830 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4830 SMSI
  • 486/4830 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2695/4830 Innovation/Entreprenariat
  • 1317/4830 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4830 Internet des objets
  • 170/4830 Free Sénégal
  • 477/4830 Intelligence artificielle
  • 196/4830 Editorial
  • 22/4830 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous