OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2021 > Août 2021 > À la fin de 2020, on comptait 16 services d’argent mobile actifs dans toute (…)

À la fin de 2020, on comptait 16 services d’argent mobile actifs dans toute la CEEAC, desservant près de 50 millions de comptes

samedi 21 août 2021

Fintech

Digital Business Africa vous propose le résumé du rapport de la CEA et de la GSMA publié en juin 2021 et baptisé « Facilitation du commerce électronique en Afrique centrale : le rôle des services mobiles et les implications politiques ».

« L’économie numérique se développe rapidement au sein de la CEEAC (Angola, Burundi, Cameroun, République centrafricaine, Tchad, Congo, République démocratique du Congo, Guinée équatoriale, Gabon, Rwanda, São Tomé-et-Principe) grâce à la forte adoption des services mobiles. La pénétration globale des abonnés mobiles dans la sous-région est passée d’à peine 18 % au début de la dernière décennie à 42 % à la fin de 2019, tandis que le nombre d’utilisateurs de l’Internet mobile atteignait 46 millions à la même date.

Cette tendance facilite la création et la consommation de nouveaux services numériques,qui transforment la façon dont les gens communiquent, vivent et travaillent. Le commerce électronique est un élément clé de l’économie numérique, qui permet aux acheteurs et aux vendeurs d’interagir et de faire des transactions en ligne, quels que soient le moment et le lieu. Il peut procurer des bénéfices sociaux et économiques substantiels, notamment dans les pays émergents.

Il peut créer des emplois et stimuler l’activité économique en encourageant les investissements et en ouvrant de nouveaux marchés à des communautés rurales par ailleurs isolées. Les femmes et les jeunes entrepreneurs, en particulier, utilisent de plus en plus les plateformes de commerce électronique pour développer leurs entreprises, réduisant ainsi les inégalités et contribuant à la création de valeur locale.

Au sein de la CEEAC, les services de vente au détail sont encore majoritairement traditionnels et informels. Selon la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), environ 90 % des transactions en Afrique subsaharienne se font par des canaux informels. Cela s’explique en partie par des attitudes et des comportements d’achat bien ancrés chez les consommateurs.

Cependant, on observe un mouvement croissant vers des canaux modernes et plus formels, le commerce électronique jouant un rôle de plus en plus important dans l’évolution du paysage de la vente au détail. Dans toute la sous-région, les détaillants et entrepreneurs établis utilisent de plus en plus les canaux en ligne pour atteindre de nouveaux clients et surmonter les obstacles au shopping, tels que le manque d’espace commercial.

FACILITATION DU COMMERCE ÉLECTRONIQUE EN AFRIQUE CENTRALE : LE RÔLE DES SERVICES MOBILES ET LES IMPLICATIONS POLITIQUES

La technologie mobile est un moteur essentiel des services de commerce électronique au sein de la CEEAC. En plus d’être la principale plateforme utilisée pour accéder à l’Internet (étant donné le manque d’infrastructures fixes à large bande), la technologie mobile facilite également les paiements en ligne par le biais du Mobile money money, ce qui permet de relever le défi de la faible pénétration des cartes bancaires et des risques associés au paiement en espèces.

À la fin de 2020, on comptait 16 services d’argent mobile actifs dans toute la CEEAC, desservant près de 50 millions de comptes enregistrés. Ces dernières années, plusieurs fournisseurs de commerce électronique ont émergé à travers la sous-région, desservant à la fois le marché national et le marché mondial.

En outre, comme c’est le cas dans d’autres régions émergentes, le commerce social prend de l’ampleur au sein de la CEEAC, stimulant l’adoption des services de réseaux sociaux et réduisant les barrières à l’entrée pour les petites entreprises.

Facebook est de loin le réseau social le plus populaire ici, avec une base totale de 14 millions d’utilisateurs en janvier 2021. Il est devenu la plateforme préférée de nombreux entrepreneurs du commerce électronique dans toute la région.

L’état des services de commerce électronique est cependant affecté par plusieurs facteurs qui limitent potentiellement leur capacité à se développer. Il s’agit notamment du manque d’accès aux services d’Internet mobile et de leur coût pour de larges pans de la population (notamment les segments à faible revenu), de l’utilisation limitée des services de paiement numérique, des systèmes d’adressage inadéquats dans certaines zones urbaines et dans la plupart des zones rurales, des goulots d’étranglement dans le dédouanement et le commerce international en général, et d’un environnement commercial et macroéconomique difficile pour les jeunes entreprises (start-ups) de commerce électronique.

Les gouvernements de la sous-région ont un rôle important à jouer dans la mise en œuvre de politiques visant à relever ces défis et à stimuler les investissements dans les services de commerce électronique.

Fondamentalement, les gouvernements doivent adopter une approche holistique pour élaborer et mettre en œuvre des politiques qui soutiennent les services de commerce électronique, en reconnaissant que ce commerce est influencé par les politiques et les activités de secteurs multiples et souvent disparates, et que la sa croissance peut stimuler la productivité et l’efficacité dans l’ensemble de l’économie.

Les opérateurs mobiles occupent une place singulière dans le paysage du commerce électronique. Ils peuvent fournir la connectivité qui permet les activités en ligne, notamment le commerce électronique ; ils peuvent faciliter les paiements numériques par le biais du Mobile money ; et ils peuvent soutenir les start-ups en utilisant les actifs de réseau et de distribution, tels que les API et les agents de vente, pour relever certains des défis opérationnels et commerciaux du commerce électronique. »

CEA et GSMA

(Source : Digital Business Africa, 21 août 2021)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 2068/2278 Régulation des télécoms
  • 173/2278 Télécentres/Cybercentres
  • 1566/2278 Economie numérique
  • 837/2278 Politique nationale
  • 2278/2278 Fintech
  • 257/2278 Noms de domaine
  • 818/2278 Produits et services
  • 701/2278 Faits divers/Contentieux
  • 369/2278 Nouveau site web
  • 2148/2278 Infrastructures
  • 829/2278 TIC pour l’éducation
  • 90/2278 Recherche
  • 121/2278 Projet
  • 1418/2278 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 881/2278 Sonatel/Orange
  • 821/2278 Licences de télécommunications
  • 132/2278 Sudatel/Expresso
  • 466/2278 Régulation des médias
  • 600/2278 Applications
  • 494/2278 Mouvements sociaux
  • 769/2278 Données personnelles
  • 60/2278 Big Data/Données ouvertes
  • 295/2278 Mouvement consumériste
  • 179/2278 Médias
  • 321/2278 Appels internationaux entrants
  • 692/2278 Formation
  • 48/2278 Logiciel libre
  • 840/2278 Politiques africaines
  • 408/2278 Fiscalité
  • 83/2278 Art et culture
  • 284/2278 Genre
  • 808/2278 Point de vue
  • 480/2278 Commerce électronique
  • 703/2278 Manifestation
  • 156/2278 Presse en ligne
  • 62/2278 Piratage
  • 103/2278 Téléservices
  • 439/2278 Biométrie/Identité numérique
  • 151/2278 Environnement/Santé
  • 157/2278 Législation/Réglementation
  • 167/2278 Gouvernance
  • 856/2278 Portrait/Entretien
  • 72/2278 Radio
  • 337/2278 TIC pour la santé
  • 133/2278 Propriété intellectuelle
  • 29/2278 Langues/Localisation
  • 502/2278 Médias/Réseaux sociaux
  • 920/2278 Téléphonie
  • 96/2278 Désengagement de l’Etat
  • 506/2278 Internet
  • 57/2278 Collectivités locales
  • 188/2278 Dédouanement électronique
  • 502/2278 Usages et comportements
  • 514/2278 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 275/2278 Audiovisuel
  • 1365/2278 Transformation digitale
  • 191/2278 Affaire Global Voice
  • 75/2278 Géomatique/Géolocalisation
  • 147/2278 Service universel
  • 330/2278 Sentel/Tigo
  • 87/2278 Vie politique
  • 727/2278 Distinction/Nomination
  • 17/2278 Handicapés
  • 336/2278 Enseignement à distance
  • 319/2278 Contenus numériques
  • 292/2278 Gestion de l’ARTP
  • 89/2278 Radios communautaires
  • 810/2278 Qualité de service
  • 212/2278 Privatisation/Libéralisation
  • 66/2278 SMSI
  • 224/2278 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 1281/2278 Innovation/Entreprenariat
  • 654/2278 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 23/2278 Internet des objets
  • 85/2278 Free Sénégal
  • 171/2278 Intelligence artificielle
  • 97/2278 Editorial
  • 9/2278 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous