OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2013 > Mai 2013 > 5ème Mobile Monday Dakar : les potentialités de l’écosystème mobile en exergue

5ème Mobile Monday Dakar : les potentialités de l’écosystème mobile en exergue

jeudi 2 mai 2013

Téléphonie

Le Sénégal a une bonne place dans le train de l’évolution technologique mobile. Pour mieux bénéficier des potentialités qui s’offrent à ses acteurs, il est indispensable de lever quelques entraves notamment le financement des petites et moyennes entreprises évoluant dans ce secteur (incluant les startups).

L’écosystème mobile sénégalais composé des opérateurs mobiles, les développeurs d’applications mobiles, des vendeurs de téléphones mobiles etc… est en plein ébullition. Aujourd’hui, le nombre d’abonnés est entre 8 à 10 millions. L’internet mobile ne va suivre que les opportunités de business, un état de fait qui s’explique par le contexte mondial de l’évolution technologique et particulièrement celle du mobile.

Venu partager son expérience lors du 5ème Mobile Monday Dakar, tenu le lundi 25 Mars 2013, Thomas Sarlandie, co-fondateur et ancien CTO de Backelite (France), pense que le monde de l’industrie mobile évolue autour du combat entre Apple et Android. Microsoft essaie de prendre la troisième place avec sa plateforme Windows Phone alors que Blackbery tente de se défendre avec le lancement de Blackbery 10, sa nouvelle solution. « On ne sait pas très bien comment ça va se terminer mais ce qui est sûr c’est qu’il y’aura plusieurs acteurs. Et il y a une problématique qui est de savoir est-ce qu’il faut développer pour chacune des plateformes qui existent parce qu’on cherche à développer une solution pour tout le monde en même temps », relève Thomas Sarlandie.

Dans cet écosystème mobile, M. Sarlandie espère que la chance des pays africains en 2013 est l’option HTML 5. « Aujourd’hui, on peut choisir la technologie HTML 5 qui est une voie alternative très pertinente dans beaucoup de cas et qui permet à un coût moindre d’adresser plus d’utilisateurs et de plateformes. Ce qui est une vraie opportunité pour tous les acteurs du mobile qu’ils soient africains ou d’ailleurs ».

L’avenir est d’autant plus radieux pour un pays comme le Sénégal du moment que l’Afrique subsaharienne est le seul endroit au monde, avec l’Amérique latine et quelques coins d’Asie, où les connexions à internet depuis le mobile sont plus importantes que celles établies depuis les ordinateurs.

Citant un opérateur sénégalais du mobile, Un participant de ce Mobile Monday sponsorisé par MobileSenegal, Mobile4Senegal et le WARC (West African Research Center), mentionne qu’il y a 350 à 400 mille terminaux mobiles 3G disponible au Sénégal depuis l’année 2012. A son avis, le marché pourrait arriver d’ici 2015 à plus de 2,500 millions. « Le marché de la publicité était de 12 milliards de F Cfa et pour internet une seule agence a eu à acheter, à elle seule plusieurs centaines de milliers d’euros (environs 250 millions de F Cfa) d’espace online pour différents clients ou des clients internationaux qui viennent de s’installer au Sénégal et en Afrique de l’ouest ». Un facteur non négligeable du moment que le business modèle le plus répandu est celui de la publicité.

Quand le manque de moyens menace les projections

L’embelli noté sur le sous-secteur mobile risque de s’effondrer comme un château de cartes du fait d’éléments manquant dans le dispositif. La plupart des acteurs évoluant dans l’écosystème mobile sont de Petites et Moyennes Entreprises (voir des startups) qui buttent généralement sur l’axé au financement, malgré leur degré de créativité. Face à cette situation, beaucoup d’observateurs craignent la disparition de toute une génération d’entrepreneurs. « On travaille avec notre intelligence que nous vendons mais on n’a pas de garantie qu’on peut apporter aux banques pour qu’on nous prête de l’argent alors que toutes les entreprises ont besoin de se structurer pour faire face à leur marché et même au marché international », se désole le même participant. Pour lui, le marché existe mais il n’est pas organisé ni structuré pour aider les jeunes entrepreneurs. « Les choses bougent et il faut avoir la capacité de se projeter fortement dans le futur parce qu’on peut se faire dépasser. Les acteurs font de très belles choses et il y a des perspectives avec le CTIC ».

En attendant d’y parvenir, miser sur les futurs manageurs semble être la meilleure option. D’où la pertinence du Mobile Monday qui est un rendez-vous des professionnels du secteur mais également des développeurs et étudiants dans le secteur des TIC. L’édition du 25 Mars 2013 co-organisée par Monbile Monday Dakar en collaboration avec le CTIC, Sama Event et les studios EFIXX a permis aux participants d’assimiler des « Leçons Apprises en 6 Ans de Mobile en France ». Thomas Sarlandie, professeur du jour, a fait savoir aux participants qu’« aujourd’hui, les opérateurs ont un rôle essentiel dans l’écosystème mobile. Mais ils ne vont pas rester aussi forts pendant longtemps. Ce sont les annonceurs et autres qui doivent prendre leurs marques sur le marché du mobile ». Pour l’impulsion d’une dynamique dans ce magma de compétences, M. Sarlandie pense que les acteurs doivent absolument définir des stratégies mobiles qui ne vont pas être les même pour tous. « En fonction de la cible qu’on vise et des objectifs qu’on se donne on va choisir différente voies technologiques ».

Une réflexion qui se poursuit dans le cadre du Mobile Monday Dakar. Un évènement des professionnels du mobile au Sénégal qui, selon le Dr. Christelle Scharff de MobileSenegal et Mobile4Senegal, est un chapitre pour partager les informations sur le mobile, avoir des contacts et une visibilité à l’extérieur. Lors de ces quatre premiers Mobile Monday, souligne-t-elle, « ont développés des sujets sur mobile money et les Ong et on aimerait avoir plus de sujets sur l’industrie mobile au Sénégal pour qu’on ait tous les focus ». Pour les prochaines Mobiles Monday, informe Mme Scharff, il est attendu à ce que « les personnes ressources de l’écosystème au Sénégal se proposent pour venir partager leur expérience. Et c’est ce qui manque actuellement ».

Bacari Dabo

(Source : Mobile Monday Dakar, 2 mai 2013)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 4143/4426 Régulation des télécoms
  • 346/4426 Télécentres/Cybercentres
  • 3082/4426 Economie numérique
  • 1584/4426 Politique nationale
  • 4426/4426 Fintech
  • 498/4426 Noms de domaine
  • 1646/4426 Produits et services
  • 1384/4426 Faits divers/Contentieux
  • 719/4426 Nouveau site web
  • 4330/4426 Infrastructures
  • 1617/4426 TIC pour l’éducation
  • 180/4426 Recherche
  • 242/4426 Projet
  • 2780/4426 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 1721/4426 Sonatel/Orange
  • 1545/4426 Licences de télécommunications
  • 264/4426 Sudatel/Expresso
  • 953/4426 Régulation des médias
  • 1201/4426 Applications
  • 996/4426 Mouvements sociaux
  • 1511/4426 Données personnelles
  • 121/4426 Big Data/Données ouvertes
  • 595/4426 Mouvement consumériste
  • 358/4426 Médias
  • 642/4426 Appels internationaux entrants
  • 1430/4426 Formation
  • 108/4426 Logiciel libre
  • 1673/4426 Politiques africaines
  • 818/4426 Fiscalité
  • 167/4426 Art et culture
  • 569/4426 Genre
  • 1464/4426 Point de vue
  • 958/4426 Commerce électronique
  • 1438/4426 Manifestation
  • 313/4426 Presse en ligne
  • 124/4426 Piratage
  • 204/4426 Téléservices
  • 830/4426 Biométrie/Identité numérique
  • 299/4426 Environnement/Santé
  • 310/4426 Législation/Réglementation
  • 334/4426 Gouvernance
  • 1680/4426 Portrait/Entretien
  • 144/4426 Radio
  • 696/4426 TIC pour la santé
  • 264/4426 Propriété intellectuelle
  • 60/4426 Langues/Localisation
  • 996/4426 Médias/Réseaux sociaux
  • 1830/4426 Téléphonie
  • 190/4426 Désengagement de l’Etat
  • 970/4426 Internet
  • 114/4426 Collectivités locales
  • 378/4426 Dédouanement électronique
  • 988/4426 Usages et comportements
  • 1018/4426 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 550/4426 Audiovisuel
  • 2670/4426 Transformation digitale
  • 384/4426 Affaire Global Voice
  • 150/4426 Géomatique/Géolocalisation
  • 291/4426 Service universel
  • 664/4426 Sentel/Tigo
  • 174/4426 Vie politique
  • 1452/4426 Distinction/Nomination
  • 34/4426 Handicapés
  • 674/4426 Enseignement à distance
  • 636/4426 Contenus numériques
  • 594/4426 Gestion de l’ARTP
  • 178/4426 Radios communautaires
  • 1602/4426 Qualité de service
  • 424/4426 Privatisation/Libéralisation
  • 132/4426 SMSI
  • 448/4426 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 2545/4426 Innovation/Entreprenariat
  • 1309/4426 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 46/4426 Internet des objets
  • 170/4426 Free Sénégal
  • 351/4426 Intelligence artificielle
  • 195/4426 Editorial
  • 16/4426 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous