3 villes africaines parmi les villes les plus connectées du monde
jeudi 29 novembre 2012
Ericsson vient de publier son classement Networked Society City Index, qui analyse les avantages apportés par les TIC (Technologies de l’Information et de la Communication) dans 25 des plus grandes villes du monde.
Cette troisième édition place 3 villes africaines : Johannesburg, Lagos et Le Caire dans le classement des sociétés connectées pour leur capacité à transformer les TIC en atouts pour l’activité économique.
Après deux éditions qui se sont intéressées aux effets des TIC sur les villes et les citoyens, cette nouvelle édition se concentre sur les entreprises. De nombreux rapports prouvent que la maturation du secteur des TIC influent de manière très positive sur la croissance des entreprises. Ainsi, un rapport publié en 2012 par la Stockholm School of Economics conclut que lorsque le pourcentage du taux de pénétration du haut débit augmente d’1 point, celui-ci augmente de 3,8 % les immatriculations d’entreprises.
Le rapport Networked Society City Index énumère quelques effets positifs des TIC sur l’innovation et l’esprit d’entreprise. Donc le secteur des TIC :
– Elargit les opportunités offertes aux entrepreneurs, en apportant, par exemple, de nouvelles innovations sur les produits tels que la musique et la vidéo avec le streaming, les services d’e-commerce et de cloud
– Améliore l’accès aux marchés, en permettant notamment aux entrepreneurs et aux entreprises très spécialisées d’accéder à des marchés géographiquement plus larges.
– Réduit les coûts de transaction entre les entreprises, en rendant moins impérative la proximité géographique avec les fournisseurs, les partenaires et les clients
Les entreprises ne peuvent tirer un avantage des TIC que dans un cadre juridique et fiscal clair ainsi que des procédures simples et rapides.
C’est dans ce sens que ce classement a été réalisé. New York, Stockholm et Londres sont les trois villes qui arrivent en tête du classement. Le rapport souligne la progression importante de Johannesburg, New York et Sydney par rapport au dernier rapport, invoquant le rôle de leaders de ces villes dans leur business régional.
Pékin, Buenos Aires, Le Caire, Delhi, Dhaka, Istanbul, Djakarta, Karachi, Los Angeles, Manille, Mexico, Moscou, Bombay, Paris, São Paulo, Séoul, Shanghai, Singapour et Tokyo figurent également dans le classement.
Pour mesurer l’apport des TIC dans chaque ville, 28 indicateurs ont été utilisés. Ces indicateurs sont de deux ordres :
– ceux qui permettent de mesurer la maturité des TIC dans les villes,
– et ceux qui permettent de mesurer les avantages des investissements dans les TIC du point de vue social, économique et environnemental.
« Pour nous, ce sont les individus, plus que les institutions de la ville ou les entreprises, qui sont les moteurs du développement résultant de la maturité des TIC. Les gouvernements suivent en s’adaptant à l’évolution des comportements des citoyens, tandis que les entreprises adoptent les innovations dans le domaine des TIC avant tout pour améliorer leur efficacité interne. » explique Patrik Regårdh, du Networked Society Lab d’Ericsson.
Ce qui montre tout l’intérêt de la vulgarisation des outils TIC auprès des populations.
(Source : Afrique ITtnews, 29 novembre 2012)