OSIRIS

Observatoire sur les systèmes d’information, les réseaux et les inforoutes au Sénégal

Show navigation Hide navigation
  • OSIRIS
    • Objectifs
    • Partenaires
  • Ressources
    • Société de l’Information
    • Politique nationale
    • Législation et réglementation
    • Etudes et recherches
    • Points de vue
  • Articles de presse
  • Chiffres clés
    • Le Sénégal numérique
    • Principaux tarifs
    • Principaux indicateurs
  • Opportunités
    • Projets

Accueil > Articles de presse > Archives 1999-2024 > Année 2011 > Novembre > 14ème édition du salon Africacom : L’effet positif d’une meilleure (…)

14ème édition du salon Africacom : L’effet positif d’une meilleure connectivité sur le Pib mis en exergue

vendredi 11 novembre 2011

Manifestation

Une meilleure connectivité a un impact très positif sur l’économie d’un pays. Avoir une bande large est donc devenu un enjeu majeur pour le continent africain qui abrite la 14ème édition de l’Africacom, la rencontre du monde des télécommunications, précisément à Capetown (Afrique du Sud)

La ville sud-africaine de Capetown est depuis avant-hier le centre d’attraction du monde des télécommunications avec l’ouverture du salon Africacom qui réunit plusieurs grandes firmes mondiales. Il a été question de connectivité avec l’apport de la large bande dans le continent, sur le plan économique principalement. Selon une étude menée par Ericsson, Arthur Little et la Chalmers university of tehcnology, l’augmentation de la vitesse de la bande large contribue significativement à la croissance économique d’un pays.

L’étude démontre que les effets positifs sont générés par l’automatisation et la simplification des processus, l’accroissement de la productivité et un meilleur accès aux services de base comme l’éducation et la santé. Un autre rapport plus récent sur 33 pays de l’Ocde quantifie l’impact isolé de la bande large. Il est démontré qu’en doublant la vitesse de la bande large, on augmente de 0,3% le Pib d’une économie. Cette augmentation du Pib équivaut à 126 milliards de dollars, soit un septième du taux de croissance annuel moyen de l’Ocde au cours de la dernière décennie.

Le défi de l’accès aux produits

Le président du groupe Ericsson pour l’Afrique subsaharienne, Lars Linden, a rappelé l’importance de la connectivité qui « est la première étape pour accéder aux réseaux de télécommunications ». « Sans elle, il n’y a rien », a-t-il ajouté. En Afrique, l’impact de la large bande est évident, estime-t-il. Déjà dans le domaine des téléphones mobiles, il y a une augmentation de 10% de la large bande, ce qui a une incidence positive sur nos économies, poursuit-il.

L’Afrique, a déclaré Mwalbu Wanendeya, vice-président et responsable de la communication d’Ericsson, est le premier continent en termes de téléphonie mobile. « La connectivité est en train de se développer en Afrique, elle permet de faire beaucoup de choses, par exemple, de faire du commerce, de commander des marchandises, d’acheter, de consulter la météo dans sa propre zone », déclare M. Wanendeya. Mais l’un des changements les plus importants dans ce domaine demeure, à ses yeux, le transfert d’argent par le téléphone mobile. « Cela contribue au Pib et les Africains commencent à le comprendre », ajoute-t-il. A son avis, le défi de l’Afrique dans le secteur des télécommunications réside dans l’accès aux produits. « Nous devons trouver des solutions à cela. Aussi, l’énergie est une nécessité ». Bref, pour M. Wanendeya, les opportunités sont nombreuses pour le continent qui peut tirer de grands bénéfices des télécommunications avec une meilleure connectivité. Il note des « transformations intéressants pour l’Afrique » ces vingt dernières années, avec des gouvernements qui peuvent bénéficier des retombées des télécommunications dans plusieurs domaines. Raison pour laquelle « les gouvernements, pour la plupart d’entre eux en Afrique, ont des politiques dans le domaine de la couverture du téléphone mobile, la qualité de la bande large », précise-t-il. » « Les gouvernements peuvent bénéficier des télécommunications qu’on peut les utiliser dans plusieurs domaines.

Le continent est bien conscient du gain à tirer de ce domaine très actif, renchérit Mamadou Mbengue, un Sénégalais établi au Cameroun pour le compte de la société de télécommunications Orange. Ce salon est, à ses yeux, une grande opportunité pour le continent, « c’est toute la population des télécoms qui est présente ici, nous regardons les opportunités à saisir », a-t-il ajouté.

Trouver les modèles les moins chers

A son avis, l’Afrique ne souffre pas de retard en matière de télécommunications par rapport au reste du monde. « Le continent a besoin d’être connecté, on doit trouver les solutions les moins chères et les plus adaptées pour permettre à l’Afrique de se connecter au reste du monde. Car l’avenir des télécoms en Afrique est énorme, elles ont du chemin à faire ici », poursuit l’employé d’Orange.

Sur ce point, Lars Linden d’Ericsson estime, au cours de sa communication, que pour amener le continent à faire partie du concert des télécommunications, « il faut inventer de nouveaux modèles commerciaux ».

A son avis, « un changement dans les prix peut augmenter la demande de façon significative ». Pour Mamadou Mbengue, les Africains sont déjà bien équipés, « ils ont souvent deux à trois téléphones, ce qu’on ne trouve pas dans les pays du Nord ». Très optimiste, il estime que le gap avec le nord n’est plus dans les télécoms, il est ailleurs, dans les infrastructures, la santé ».

Mieux, les télécommunications ont rendu un énorme service au continent confronté à une sous-bancarisation. « L’Afrique est sous bancarisée, elle doit penser des modèles, c’est pourquoi le mobile money qui donne la possibilité de faire des transferts d’argent, de payer sa facture d’électricité etc., a un avenir certain ici, c’est cela le compromis à chercher ».

Malick Ciss

(Source : Le Soleil, 11 novembre 2011)

Fil d'actu

  • TIC ET AGRICULTURE AU BURKINA FASO Étude sur les pratiques et les usages Burkina NTIC (9 avril 2025)
  • Sortie de promotion DPP 2025 en Afrique de l’Ouest Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Nos étudiant-es DPP cuvée 2024 tous-tes diplomés-es de la Graduate Intitute de Genève Burkina NTIC (12 mars 2025)
  • Retour sur images Yam Pukri en 2023 Burkina NTIC (7 mai 2024)
  • Quelles différences entre un don et un cadeau ? Burkina NTIC (22 avril 2024)

Liens intéressants

  • NIC Sénégal
  • ISOC Sénégal
  • Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP)
  • Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT)
  • Commission de protection des données personnelles (CDP)
  • Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA)
  • Sénégal numérique (SENUM SA)

Navigation par mots clés

  • 10955/13525 Régulation des télécoms
  • 732/13525 Télécentres/Cybercentres
  • 8603/13525 Economie numérique
  • 4336/13525 Politique nationale
  • 13525/13525 Fintech
  • 1416/13525 Noms de domaine
  • 4366/13525 Produits et services
  • 3349/13525 Faits divers/Contentieux
  • 1459/13525 Nouveau site web
  • 12283/13525 Infrastructures
  • 3755/13525 TIC pour l’éducation
  • 518/13525 Recherche
  • 630/13525 Projet
  • 8572/13525 Cybersécurité/Cybercriminalité
  • 4003/13525 Sonatel/Orange
  • 3412/13525 Licences de télécommunications
  • 685/13525 Sudatel/Expresso
  • 2224/13525 Régulation des médias
  • 2810/13525 Applications
  • 2431/13525 Mouvements sociaux
  • 3938/13525 Données personnelles
  • 273/13525 Big Data/Données ouvertes
  • 1427/13525 Mouvement consumériste
  • 727/13525 Médias
  • 1229/13525 Appels internationaux entrants
  • 4068/13525 Formation
  • 270/13525 Logiciel libre
  • 5347/13525 Politiques africaines
  • 2859/13525 Fiscalité
  • 494/13525 Art et culture
  • 1297/13525 Genre
  • 4104/13525 Point de vue
  • 2459/13525 Commerce électronique
  • 3194/13525 Manifestation
  • 761/13525 Presse en ligne
  • 375/13525 Piratage
  • 434/13525 Téléservices
  • 2100/13525 Biométrie/Identité numérique
  • 715/13525 Environnement/Santé
  • 844/13525 Législation/Réglementation
  • 836/13525 Gouvernance
  • 4919/13525 Portrait/Entretien
  • 428/13525 Radio
  • 1990/13525 TIC pour la santé
  • 770/13525 Propriété intellectuelle
  • 170/13525 Langues/Localisation
  • 2482/13525 Médias/Réseaux sociaux
  • 5068/13525 Téléphonie
  • 561/13525 Désengagement de l’Etat
  • 2620/13525 Internet
  • 330/13525 Collectivités locales
  • 883/13525 Dédouanement électronique
  • 2505/13525 Usages et comportements
  • 2189/13525 Télévision/Radio numérique terrestre
  • 1100/13525 Audiovisuel
  • 8569/13525 Transformation digitale
  • 843/13525 Affaire Global Voice
  • 453/13525 Géomatique/Géolocalisation
  • 744/13525 Service universel
  • 1659/13525 Sentel/Tigo
  • 512/13525 Vie politique
  • 3611/13525 Distinction/Nomination
  • 102/13525 Handicapés
  • 1679/13525 Enseignement à distance
  • 1680/13525 Contenus numériques
  • 1145/13525 Gestion de l’ARTP
  • 534/13525 Radios communautaires
  • 4415/13525 Qualité de service
  • 1004/13525 Privatisation/Libéralisation
  • 225/13525 SMSI
  • 1024/13525 Fracture numérique/Solidarité numérique
  • 7099/13525 Innovation/Entreprenariat
  • 3796/13525 Liberté d’expression/Censure de l’Internet
  • 140/13525 Internet des objets
  • 508/13525 Free Sénégal
  • 1587/13525 Intelligence artificielle
  • 577/13525 Editorial
  • 65/13525 Yas

2025 OSIRIS
Plan du site - Archives (Batik)

Suivez-vous