Pour légitimer la décision d’octroyer à l’Etat 35% du capital de chaque société de téléphonie mobile, beaucoup de raisons ont été évoquées. Le ministre de la Communication, des Télécommunications et des Ntic, Moustapha Guirassy, est monté au créneau pour en recenser les motifs. Le projet de loi fixant la part incompressible de l’Etat dans le capital de toutes les sociétés nationales à au moins 35% est un moyen pour l’Etat d’amener ces sociétés à assumer leur ’’responsabilité sociale’’, a-t-il affirmé. ’’C’est aussi une nécessité pour l’Etat, dans un contexte de libéralisme, dans un contexte où on protège le citoyen contre un libéralisme sauvage’’, a ajouté M. Guirassy dans un entretien accordé à l’APS.
Toutes les multinationales, les grandes entreprises du monde, pour être cotées, pour être appréciées et certifiées par certains organismes ont besoin de démontrer qu’elles ont une responsabilité sociale. Pour ce faire, elles doivent aussi ’’montrer tout simplement qu’elles ne sont pas intéressées seulement par le profit, par la dimension économique et financière’’, a-t-il poursuivi, rappelant qu’il y aussi a en plus de cela ’’une dimension humaine’’. Par cette mesure, précise-t-il, l’Etat ne cherche qu’à replacer l’homme au cœur du processus de développement. Et pour cela, a-t-il estimé, avoir un minimum de 35% garantit à l’Etat une présence dans le processus de décision, dans les orientations et d’être présent pour profiter des bénéfices générés par l’évolution et le dynamisme de ce secteur. ‘’C’est le sens, selon lui, [qu’il faut] donner à cette décision de l’Etat.’’
’’Le secteur des télécommunications est le secteur le plus porteur de croissance. C’est un marché important et donc il est bon que l’Etat puisse profiter des bénéfices qu’il génère’’, a-t-il encore expliqué.
Et si le fond était plus trivial que toute cette argumentation ? Une source très au fait du secteur a une autre explication : elle estime que cette décision permet à ceux qui ont acquis des parts d’Expresso, au titre d’une partie des commissions perçues à l’occasion de la vente de la 3ème licence à Sudatel, de les refiler à l’Etat. Si cette thèse est avérée, les "35%" vont susciter au moins autant de polémiques que la partie des commissions prétendûment versée en liquide avait soulevées. Dakaractu va y revenir.
(Source : DakarActu, 26 octobre 2011)
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