Les travailleurs de la Sonatel gagnent de plus en plus de sympathies dans le combat qu’ils mènent contre le gouvernement d’une part, et contre France Télécom d’autre part. En effet, avant le démarrage de leur face à face avec la presse, Kabou Guèye s’est livré à la lecture de courriels (e-mails) reçus de partout à travers le monde syndical, surtout d’Europe (beaucoup de syndicats de la France) et d’Afrique manifestant leur soutien aux « Sonateliens ».
Cet exercice terminé, l’intersyndicale des postes et des télécommunications a rendu publique sa position de sortie de crise devant permettre à l’Etat du Sénégal d’avoir ses 200 milliards dont il a besoin et de rester actionnaire majoritaire de la Sonatel. L’intersyndicale propose au gouvernement « un portage par une banque régionale africaine qui mettrait à la disposition de l’Etat du Sénégal l’équivalant, du produit des ventes éventuelles du bloc d’actions (9,87% du capital) dans le cadre d’un contrat de portage et de cession ». Et la deuxième proposition consiste à une « offre publique de vente (Opv) par la banque porteuse destinée aux investisseurs sénégalais et ouest africains avec une participation significative du secteur privé national ». Outre ces propositions, l’intersyndicale prône la redéfinition d’un pacte d’actionnaires. Car, précisent les travailleurs de la Sonatel, « les dispositions du pacte d’actionnaires actuelles ne permettent pas de maintenir des rapports équilibrés entre les principaux actionnaires de la Sonatel et de garantir le fonctionnement optimal de l’entreprise au profit de toutes les parties prenantes ». Il s’agit, d’intégrer, disent-ils, « la nécessité pour l’Etat du Sénégal de garder un statut d’actionnaire de référence et de maintenir une représentation effective de l’Etat au Conseil d’Administration ».
Par ailleurs, il invite le gouvernement à redéfinir le pacte d’actionnaire le liant à France Télécom pour rappeler que « la France Télécom a vocation à rester un partenaire stratégique ne dépassant pas le seuil de 42,33% et non se muer en repreneur stratégique ». Ils recommandent aussi à celui-ci de « préserver la Sonatel dans son actif et de s’impliquer davantage dans la gestion de la Sonatel qui est un fleuron de son industrie et de s’engager à ne pas vendre d’autres blocs d’actions dans les années à venir ». Ils exigent, également, « la nécessité de représentation des petits porteurs, (Opv), la représentation du personnel du groupe avec deux administrateurs au titre de l’actionnariat du personnel et au titre de la représentation du personnel, l’élaboration d’un pacte de bonne gouvernance devant prendre en compte la réinstauration du rôle moteur du Conseil d’administration, la définition d’une nouvelle ambition orientée vers la croissance externe, la prise en charge des intérêts nationaux et de la responsabilité sociétale du groupe Sonatel et la convergence en vue de renforcer un nouveau patriotisme économique ».
Abdou Timera
(Source :Ferloo, 30 avril 2009)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000