La Commissaire de l’Union Africaine (UA), chargée des Infrastructures et de l’Energie, le Dr Elham Mahmoud Ibrahim, a plaidé pour que les pays africains inscrivent les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) sur le tableau de leurs priorités de développement.
« Peu de pays du continent africain ont placé les TIC dans leurs priorités de développement. Mais il faut qu’ils le fassent car les TIC peuvent participer à l’effort de développement et améliorer le bien être des populations », a dit la Commissaire de l’UA, citant une étude récente qui montre que ces outils ont contribué, en 2010, à 3,4% du PIB mondial.
Elle s’exprimait au cours de la clôture de la table ronde ministérielle en prélude à la 42ème réunion de l’ICANN prévue du 23 au 28 octobre à Dakar.
Pour elle, cette difficulté des pays africains à « embrasser les TIC est due à leur manque de moyens financiers et humains ». « C’est pourquoi, a-t-elle indiqué, l’Union Africaine est embarquée dans beaucoup de programmes visant à renforcer le développement des TIC en Afrique. Ces programmes tournent autour de la formation, de renforcement de capacités des populations, de l’harmonisation des politiques et de la réglementation et la mise en place de cadres stratégiques de développement des TIC ».
Présidant la rencontre, le ministre des Affaires Etrangères du Sénégal, Me Madické Niang, a indiqué que « les politiques de développement de l’Afrique doivent considérer les TIC comme accélératrices du développement dans tous ses aspects ».
« Si nous perdons le combat de l’informatique, l’Afrique sera toujours derrière. C’est pourquoi, il faut une feuille de route claire et faire de sorte que l’informatique soit partout, que les enfants y accèdent et la maîtrisent », a dit Me Niang, soulignant que pour ce faire, il faut électrifier les zones rurales afin de leur permettre d’accéder à l’informatique.
La table ronde ministérielle s’est tenue du 19 au 21 octobre dernier à Dakar, en prélude à la 42e réunion de l’ICANN, prévue du 23 au 28 octobre.
Elle visait à mettre à niveau les ministres africains, les régulateurs et les décideurs sur les enjeux et les implications de la gouvernance actuelle de l’Internet au niveau de l’ICANN.
(Source : APA, 21 octobre 2011)
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3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
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