Après le journal Le Quotidien, le magazine Week-end et récemment le quotidien satirique Cocorico, des supports édités par le groupe Avenir communication, c’est la Première Fm, mise sur les ondes par le même groupe, qui vient s’ajouter au paysage radiophonique. Cette chaîne va émettre son programme sur la fréquence 92.3 Fm à partir de ce jeudi.
Avec une équipe composée de vingt journalistes, animateurs et techniciens, la chaîne de Première Fm a l’ambition d’"être la première radio de la presse".
Directeur de la radio du groupe Avenir communication, Michel Diouf note qu’"il est clair que ce n’est pas dans l’immédiat que nous allons être la première radio de la place’" Pour cet ancien chef de station de la Radio télévision sénégalaise à Thiès, c’est un travail de longue haleine. Et l’équipe de Première Fm se donnera les moyens de réussir ses ambitions.
Première Fm est une chaîne d’informations généralistes. Même si, au début, souligne-t-on, les promoteurs avaient opté pour l’information en continu.
Selon Michel Diouf, il semble qu’à posteriori les chaînes d’informations en continu ne peuvent prospérer. Parce qu’en dehors de l’information, les Sénégalais ont besoin de culture, de musique, etc. Néanmoins, Michel Diouf n’exclut pas l’option de faire de l’information en continu.
Interpellé sur la question des interférences d’une radio à une autre, le directeur de Première Fm indique que "la gestion du phénomène de la cannibalisation des fréquences revient à l’Agence de régulation des télécommunications et des postes". Toutefois, les promoteurs de Première Fm soutiennent avoir mis sur place un dispositif pour protéger leur fréquence.
Au plan professionnel, cette station veut être "irréprochable". Ainsi, compte-t-elle faire informer "en respectant les règles d’éthique et de déontologie pour faire en sorte que personne n’ait quelque chose à nous reprocher sur le plan du traitement de l’information", avance Michel Diouf. Aussi, souligne-t-il, "nous ne sommes pas des va-t-en guerre. Et nous sommes conscients que le pays est le nôtre, si il coule, nous coulons avec. Nous vérifierons nos sources pour ne pas tomber dans la facilité, car nous voulons que les informations que nous sortirons soient du béton".
Pour sa part, le président du groupe Avenir communication, Madiambal Diagne révèle que le projet était en gestation depuis 2003. Mais ce sont des contraintes de divers ordres qui ont un peu retardé les choses’."Je crois, note-t-il, que le groupe en un moment, avec ses têtes brûlées, a dérangé".
Après moult négociations, Avenir communication a fini par acheter une entreprise du nom de Isotrading. ‘Cette entreprise disposait d’une fréquence radio, en l’occurrence la 92.3, donc acquérant le patrimoine matériel et immatériel de la société, on a acquis en même temps une fréquence radio’, précise Madiambal Diagne.
A l’origine de la création de la radio, les éditeurs du journal Le Quotidien avait acquis un financement des Américains à hauteur de 410 millions de nos francs. Cette manne était destinée à l’implantation d’une imprimerie, d’un stock de papiers, d’un magazine (en l’occurrence Week-end) et d’une radio.
Khady BAKHOUM
(Source : Le Quotidien, 29 mai 2007)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000