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Vers la mise en place d’une académie sur l’e-gouvernance en Afrique de l’Ouest

vendredi 18 avril 2008

Du 16 au 17 avril 2008, une cinquantaine d’acteurs du secteur des TIC venant de la plupart des pays ouest-africains (représenants des ministères des NTIC, de la société civile et du secteur privé), de la CEA et de partenaires internationaux, se sont réunis à Accra, au Ghana, pour échanger sur la mise en place d’une Académie sur l’e-gouvernance en Afrique de l’Ouest.

L’idée de la mise en place de cette académie avait été lancée par la Fondation OSIWA et le bureau SURF du PNUD à Dakar, avec le soutien du PNUD, du CRDI, de Trust Africa, de l’UNESCO et le partenariat de l’Institut Panos Afrique de l’Ouest (projet CIPACO), du CODESRIA, de l’Agence pour le Développement de l’Informatique du Sénégal et de l’Université Cheick Anta Diop de Diop de Dakar. Elle est motivée par l’importance stratégique et les enjeux de l’utilisation des nouvelles technologies dans la gouvernance publique en Afrique de l’Ouest.

La rencontre a débuté par une présentation de l’origine de l’initiative et des enjeux de l’e-gouvernance en Afrique de l’Ouest. Des expériences nationales ont été présentées, par des représentants de la Côte d’Ivoire, du Nigeria, du Cap-Vert, du Sénégal et du Ghana. Ces expériences ont montré que la plupart des pays ont élaboré un cadre politique en matière d’e-gouvernance et initié différentes actions. Il s’agit en particulier de création de portails gouvernementaux ainsi que du lancement d’une étude de faisabilité d’un intranet gouvernemental ou sa mise en place effective. Le Sénégal et le Cap-Vert sont apparus comme les pays les plus avancés en ce domaine.

La composante e-participation de l’e-gouvernance (articulée autour des interactions avec les citoyens) constitue en général le plus faible maillon dans les initiatives régionales. L’échange d’expériences, la production d’informations publiques utiles aux besoins du citoyen (qu’il soit alphabétisé ou non dans les langues occidentales, et qu’il ait ou non accès à l’Internet), l’utilisation des logiciels libres, les questions de sécurité, de renforcement de capacités, d’harmonisation de la vision sur l’e-gouvernance dans les différents ministères, d’accès universel aux TIC, sont quelques-uns des principaux points ayant cristallisé les discussions.

Les expériences de "l’E-governance Academy" de l’Estonie en Europe de l’Est et du Master E-gouvernance de l’Ecole Polytechnique de Lausanne (Suisse), ont aussi été partagées avec les participants. Il a également été rappelé que beaucoup d’expériences de gouvernance électronique ont échoué dans les pays développés, notamment à cause de l’utilisation relative des dispositifs mis en place, et que les pays en développement devaient activement prendre en compte les contraintes identifiées dans leurs stratégies. Les différentes leçons et besoins évoqués devraient permettre à l’Académie de mieux orienter ses actions.

Les travaux autour de l’idée de l’Académie ont par la suite démarré, avec une présentation détaillée du document de projet préparé par OSIWA, le PNUD et les partenaires associés. Il est proposé que l’Académie soit hébergée dans une institution spécialisée existante (à déterminer) et qu’elle collabore avec les organisations actuellement actives dans les domaines connexes. Sa mission, sa justification, les activités envisagées, l’impact, les résultats attendus, le cadre institutionnel et de gouvernance, le budget, le modèle économique et les besoins en recherche de financement ont été mis en débat.

Ces échanges se sont poursuivis le deuxième jour à travers trois ateliers distincts. La mise en place de l’Académie a été jugée pertinente. Toutefois, une bonne articulation de son cadre institutionnel reste nécessaire, afin que les Etats, les institutions régionales puissent collaborer efficacement avec elle et contribuer à assurer sa durabilité.

La rencontre aura ainsi permis à la fois d’échanger sur les enjeux de l’e-gouvernance en Afrique de l’Ouest et de proposer des lignes directrices partagées au lancement de l’Académie. Elle avait été ouverte par une allocution du Ministère de la Communication du Ghana, lue par un représentant, avant que le Ministre, préalablement empêché, ne puisse participer aux travaux le second jour.

Une réunion des partenaires de l’initiative est prévue par la suite pour définir les nouvelles perspectives.

(Source : CIPACO/IPAO, 17 avril 2008)

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