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Zimbabwe : le gouvernement initie une étude pour déterminer un coût d’accès à Internet acceptable

lundi 3 avril 2017

fin d’offrir l’accès à Internet à tous les Zimbabwéens, le gouvernement de la République du Zimbabwe a initié une étude pour déterminer un coût acceptable pour les consommateurs. C’est Supa Mandiwanzira (photo), le ministre des Technologies de l’information et de la communication, des services postaux et du courrier, qui l’a révélé.

S’exprimant la semaine dernière, lors de la conférence des médias d’Afrique australe, le patron du secteur TIC et télécoms du Zimbabwe a reconnu que les tarifs d’accès à Internet sont encore assez élevés dans le pays. Il a souligné que l’étude vise à trouver une solution satisfaisante pour les consommateurs, mais également pour les sociétés télécoms qui investissent beaucoup d’argent pour fournir ce service.

La bataille pour une baisse conséquente du coût d’accès à Internet, profitable pour les abonnés et les opérateurs, le gouvernement la mène depuis trois ans. L’un des axes de cette bataille a déjà été remporté. Il s’agit du partage d’infrastructures télécoms, une solution qui permet de réduire les coûts d’installation et d’entretien des infrastructures télécoms. C’est en mars de l’année dernière qu’Econet Wireless, Telecel et NetOne ont accepté de se conformer au partage d’infrastructures télécoms après des pressions du gouvernement, notamment un ultimatum. Un texte législatif relatif à cette option a finalement été adopté par le parlement quelques mois plus tard.

Avec l’étude menée actuellement par le gouvernement, il s’agit de trouver le juste équilibre tarifaire entre ce que les consommateurs peuvent payer et les coûts qui ne mettent pas en danger le profit des investisseurs télécoms. C’est d’ailleurs l’inquiétude des opérateurs télécoms sur leurs profits qui avait conduit à une augmentation des coûts d’accès à Internet en janvier dernier. Une hausse des prix dénoncée avec véhémence par les populations et annulée ensuite par le ministère des Technologies d’information et de la communication, des services postaux et du courrier.

Muriel Edjo

(source : Agence Ecofin, 3 avril 2017)

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INTERNET EN CHIFFRES

- Bande passante internationale : 172 Gbps
- 4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
- 19 266 179 abonnés Internet

  • 18 595 500 abonnés 2G+3G+4G (96,58%)
    • 2G : 12,95%
    • 3G : 24,60%
    • 4G : 62,45%
  • 334 642 abonnés ADSL/Fibre (1,71%)
  • 334 875 clés et box Internet (1,71%)
  • 1162 abonnés aux 4 FAI
  • Internet fixe : 1,74%
  • Internet mobile : 98,26%

- Liaisons louées : 3971

- Taux de pénétration des services Internet : 106,84%

(ARTP, 30 septembre 2023)

- Débit moyen de connexion mobile : 23, 10 Mbps
- Débit moyen de connexion fixe : 21, 77 Mbps

(Ookla, 31 janvier 2023)


- 9 749 527 utilisateurs
- Taux de pénétration : 56,70%
(Internet World Stats 31 décembre 2021)


- + de 10 000 noms de domaine actifs en .sn
(NIC Sénégal, décembre 2023)

TÉLÉPHONIE EN CHIFFRES


Téléphonie fixe

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- 336 817 résidentiels (88,01%)
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- Taux de pénétration : 1,67%

(ARTP, 30 septembre 2023)

Téléphonie mobile

- 3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
- 21 889 688 abonnés
- Taux de pénétration : 123,34%

(ARTP, 30 septembre 2023)

FACEBOOK

3 050 000 utilisateurs

Taux de pénétration : 17,4%

- Facebook : 2 600 000

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- Twitter : 300 000

(Datareportal, Janvier 2023)

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