Alors que la transformation numérique s’accélère, la pénétration Internet reste faible en Afrique. Cela est dû, entre autres, à l’insuffisance d’infrastructures numériques de qualité sur le continent.
La Société financière internationale (IFC), branche du groupe de la Banque mondiale axée sur le financement du secteur privé dans les pays émergents, a annoncé le mercredi 28 septembre qu’elle investissait 30 millions USD dans le capital de West Indian Ocean Cable Company (WIOCC). Le fournisseur en gros de bande passante internationale utilisera cet argent pour accélérer l’expansion de l’infrastructure numérique en Afrique.
Plus précisément, l’investissement permettra à WIOCC de poursuivre le déploiement de ses réseaux terrestres en fibre optique, d’investir dans de nouveaux câbles sous-marins et de lancer des infrastructures de centres de données de classe mondiale, à accès ouvert, sur tout le continent.
Cet investissement intervient un peu plus de deux ans après que l’IFC a prêté 20 millions USD à WIOCC pour étendre davantage son réseau d’infrastructure en Afrique. Il s’inscrit dans le cadre de l’objectif de WIOCC « d’établir un écosystème de cloud intégré, à accès ouvert, du cœur à la pointe, sur tout le continent africain, étayé par une infrastructure partagée, véritablement évolutive, neutre vis-à-vis des opérateurs, à accès ouvert, qui offre une connectivité numérique de haute qualité et abordable », selon Chris Wood, directeur général du WIOCC Group.
« À l’IFC, nous reconnaissons qu’il existe un besoin crucial d’infrastructures numériques fiables, qui sont fondamentales pour améliorer la qualité de vie des gens et stimuler la croissance des entreprises », a déclaré Mohamed Gouled, vice-président de l’institution financière.
Dans le rapport « eConomy Africa 2020 », l’IFC et Google indiquent que les investissements en cours dans les réseaux de fibre optique et les centres de données permettront d’élargir l’accès à un Internet plus abordable et plus rapide sur le continent africain. Ainsi, l’économie numérique de l’Afrique pourrait atteindre 180 milliards de dollars d’ici 2025, ce qui représenterait 5,2 % du produit intérieur brut (PIB) du continent.
Isaac K. Kassouwi
(Source : Agence Ecofin, 28 septembre 2022)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000