Le gouvernement du Sénégal, via le ministère des Postes et des Télécommunications, travaille à une baisse des prix de la téléphonie et de l’internet. L’annonce a été faite, hier, par le directeur de Cabinet du ministre des Postes et des Télécommunications. Malick Ndiaye présidait l’atelier d’actualisation du cadre juridique du secteur des TIC et des télécommunications.
Le gouvernement du Sénégal a entrepris l’actualisation de son Code des télécommunications vieux de six ans. Selon le représentant du ministre, l’actuel code, constitué par de cadres harmonisés communautaires et des directives de la communauté, date de 2007 et ne répond plus aux aspirations des utilisateurs. Cela s’explique par le rythme rapide des évolutions dans le secteur des TIC. « Depuis 2011, notre secteur bénéficie d’un code des télécommunications et certains de ses décrets d’application n’ont pas été encore adoptés. C’est la raison pour laquelle, avec l’évolution rapide des télécommunications et des Techniques de l’information et de la communication, qui sont extrêmement fulgurantes aujourd’hui, et apporte des modifications importantes dans l’environnement et dans l’écosystème, nous avons besoin d’actualiser ce cadre juridique pour permettre non seulement d’atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés dans le cadre du Pse, et de la stratégie Sénégal Numérique, mais également de permettre d’apporter plus de valeurs, plus de transparence et plus de sécurité à l’investissement des acteurs du numérique », a déclaré Malick Ndiaye.
Poursuivant, le directeur de Cabinet du ministre des Postes des Télécommunications annonce que le Sénégal, via les services de son ministère, travaille à obtenir le plus rapidement possible une baisse du coût de la téléphonie et de l’internet au Sénégal.
« (…) La baisse du coût est un objectif du gouvernement qui est lié au cadre juridique, mais qui est lié aussi à la prise d’autres mesures, d’autres réformes qui sont déjà engagées. Trois décisions importantes ont été prises par le président de la République en fin décembre. Et ces décisions vont permettre bientôt d’observer des baisses de coûts dans les services numériques. Mais le cadre juridique va favoriser d’une part les investissements, de les sécuriser, mais également d’optimiser l’ensemble des infrastructures qui existent dans l’environnement numérique et installées par les opérateurs pour leurs permettre d’abaisser les coûts. Mais surtout permettre à la population, où qu’elle se situe sur le territoire national, d’accéder aux services numérique, à la téléphonie, à l’internet,… en toute sécurité et à des coûts abordables », a-t-il annoncé.
Sidy Djimby Ndao
(Source : Jotay, 8 février 2017)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000