Le Sénégal abrite à partir d’aujourd’hui la deuxième édition de l’Université des partenaires où près de 300 participants de l’Afrique de l’Ouest et du Centre sont attendus. Dakar n’avait pas la faveur des pronostics pour organiser un tel évènement, à cause de, entre autres raisons : la cherté de la vie, la cherté du voyage. Elle a, cependant, fini par être choisie pour permettre de « tester » sa capacité de mobilisation mais surtout d’avoir « une idée » sur son aptitude à relever un défi pour cette édition « de l’innovation ».
L’équipe de Microsoft au Sénégal a vanté cet événement « sélectif (et) réservé uniquement aux partenaires reconnus, suivis et à quelques invités » dont l’objectif est de « répondre aux besoins spécifiques des partenaires ». Babou Diallo, responsable des petites et moyennes entreprises, a entretenu la presse sur le contenu de cette université et a assuré que celle-ci va leur permettre d’identifier les besoins des partenaires à travers « différentes sessions de formation modulaire (...) qui (y) seront enseignées ». Ces partenaires, selon M. Diallo, « bénéficieront aussi de (nouvelles connaissances) autour des dernières technologies Microsoft, dispensées par des experts en la matière ». Car le souci, pour les organisateurs, est aussi de bien former les partenaires invités « à évoluer avec les technologies dans la même veine que leurs clients, en les exhortant à mettre à jour leurs équipes, en terme de compétence afin d’augmenter leur capacité de réaction vis-à-vis du marché et de la concurrence ».
Les participants, espère t-on, « seront des acteurs incontournables sur le marché, puisque (ce sera) sera l’occasion pour les partenaires d’échanger avec le top management de Microsoft et des distributeurs sur les stratégies autour du channel et des technologies ». La responsable Intégrateurs et Assembleurs a aussi fait cas du marché informatique du Sénégal. Aissatou Djiba Diallo de souligner que même si le Sénégal produit 30 à 40 % du chiffre d’affaires de Microsoft dans la sous-région, son potentiel n’est pas exploité et beaucoup d’efforts sont à faire, en vulgarisation, pour « mettre la technologie au service du développement ».
Sur le coût financier de cette université, qui aura lieu au Cyber campus de Sinkou de l’Ucad, les organisateurs assurent qu’elle va nécessiter beaucoup d’investissements. Ils ont seulement tenu à faire remarquer que l’enveloppe prévue est « largement supérieure » à celle de la dernière édition organisée en Côte d’ivoire pour les raisons sus évoquées. A l’image de l’édition d’Abidjan, celle-ci va aussi gratifier de certification les partenaires les plus méritants.
Aly Fall
(Source : Le Quotidien, 27 octobre 2008)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000