L’organisation des professionnels des technologies de l’information et de la communication (OPTIC) plaide pour une cartographie des métiers liés à l’économie numérique, pour pallier la rareté et la cherté des services des experts dans certains domaines spécialisés du secteur.
Cette proposition est contenue dans un document de plaidoyer pour le développement des petites et moyennes entreprises (PME) de l’économie numérique, présenté mardi lors d’un atelier de partage.
OPTIC se veut "une vraie force de propositions pour améliorer le climat des affaires dans le secteur de l’économie numérique", a déclaré son président Antoine Ngom
De fait, cette structure propose un certain nombre de mesures comme l’établissement d’une cartographie des métiers et des compétences du secteur de l’économie numérique.
Elle milite aussi pour la mise en œuvre d’un "vaste programme de renforcement des capacités des PME bénéficiant d’un accès à une formation subventionnée".
Le plaidoyer fait état d’un ensemble de contraintes pesant sur le développement du secteur, parmi lesquelles le retard enregistré dans la prise des décrets d’application du code des télécommunications.
Il y a aussi, selon OPTIC, "le caractère pénalisant de la fiscalité du secteur numérique ou encore la faiblesse de la diversification de l’offre de service à haut débit".
Le document insiste par ailleurs sur "les difficultés d’application de la loi sur les partenariats publics-privés aux projets menés par les PME du secteur numérique, en raison du montant élevé -50 milliards FCFA- du seuil à partir duquel les offres spontanées sont recevables".
Le plaidoyer relève "la participation encore insuffisante" de l’Autorité de régulation des postes et des télécommunications (ARTP) au financement des activités du secteur du numérique.
Intervenant sur ce point, le directeur de cabinet du ministère des Postes et des Télécommunications, Malick Ndiaye, rappelle que l’ARTP "n’a pas vocation à financer mais plutôt à réguler le secteur".
M. Ndiaye a souligné la nécessité de d’une réorganisation de la gouvernance du secteur, en précisant que "la question du financement doit être gérée par des fonds d’appui".
(Source : APS, 19 avril 2016)
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