Depuis sa création Osiris s’est toujours battu contre les prix exorbitants pratiqués par la Sonatel en matière de connexion à Internet au point de passer auprès de certains pour l’ennemi juré de cette société. La raison de ce combat est simple et vise uniquement à permettre aux citoyens, aux organisations de la société civile, au monde de l’éducation, à l’administration, aux collectivités locales et au secteur privé d’utiliser massivement les technologies de l’information et de la communication en général et Internet en particulier afin qu’ils puissent, chacun en ce qui le concerne, en tirer le meilleur bénéfice. Cela implique, sans perdre de vue l’obligation de la Sonatel à rentabiliser ses investissements, que les coûts de connexion doivent être compatibles avec le pouvoir d’achat d’un grand nombre de ménages comme avec le budget des entreprises et des administrations, qu’ils ne soient pas prohibitifs pour les secteurs sociaux (société civile, éducation, santé, etc.) et qu’ils n’entravent pas la compétitivité de l’économie nationale. Pendant longtemps, la seule réponse de la Sonatel à cette interpellation fut de dire que les prix pratiqués au Sénégal étaient de loin inférieurs à ceux en vigueur dans de nombreux pays africains, ce qui ne pouvait être, pour Osiris comme pour les consommateurs sénégalais, une réponse satisfaisante. Cependant, face aux critiques répétées provenant de la société civile, des entreprises comme des plus hautes autorités de l’Etat et dans la perspective de l’ouverture totale du marché des télécommunications au Sénégal d’ici la fin 2003, la Sonatel s’est engagée dans une politique de baisse régulière de ses tarifs. Ainsi, de 1999 à aujourd’hui le prix de la liaison spécialisée à 64 kbps a pratiquement été divisé par trois passant de 1.064.000 FCFA à 384.000 FCFA sans parler du prix des liaisons spécialisées à 256 kbps qui a été divisé par quatre passant de 2.765.000 FCFA à 697.500 FCFA au cours de la même période ! Parallèlement à la réduction du prix des liaisons spécialisées, la Sonatel a procédé à une baisse de ses tarifs téléphoniques internationaux qui font que pour nombre de destinations, il est actuellement moins coûteux d’appeler du Sénégal vers ces pays plutôt que de faire l’inverse. La seule ombre au tableau reste le prix des télécommunications locales qui ont augmenté insidieusement en 1999 lorsque la Sonatel a fait passer la durée de l’unité de trois à deux minutes provoquant ainsi une hausse de 30 % qui se répercute notamment sur le prix des factures téléphoniques des internautes. A l’heure où le NEPAD est à la une de l’actualité, c’est également le lieu de rappeler que la Sonatel a fait, au fil des ans, d’importants investissements en matière d’infrastructures (câbles sous-marins, réseau en fibre optique, etc.) qui lui permettent aujourd’hui, non seulement de desservir correctement le territoire national, mais également de bien se positionner dans la sous-région. Comme une fois n’est pas coutume, nous dirons donc « Bravo la Sonatel », en espérant qu’elle maintiendra la tendance de ses tarifs à la baisse et qu’elle saura relever le défi de la qualité du service qui laisse encore parfois à désirer.
Amadou Top
Président d’OSIRIS
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000