Le régulateur sénégalais veut rassurer que l’usager du téléphone aura toutes les raisons de se satisfaire du choix du nouvel opérateur, en termes de qualité du réseau aussi bien que de la baisse des coûts du téléphone. Après un très long monopole de la Sonatel qui, jusque là, était la seule compagnie au Sénégal, à détenir une licence globale d’exploitation de la téléphonie mobile et du fixe ainsi que de l’Internet, Sudatel arrive avec les mêmes compétences, explique le directeur général de l’Artp, Daniel Goumalo Seck. Lors du point de presse animé hier au siège de l’Artp, M. Seck a indiqué que « Sudatel développe ses activités d’opérateur de téléphonie fixe et mobile et de fournisseur d’accès à internet ». Cette entreprise « privatisée » par l’Etat soudanais en 1993, « avec la cession d’un tiers du capital pour 12 millions de dollars est l’héritière de l’opérateur historique du Soudan », précise M. Seck. Avec l’ouverture du capital, le Soudan se retrouve, aujourd’hui, avec seulement 21% du capital. Le reste est détenu par une diversité d’intervenants. Il s’agit de l’opérateur historique des Emirats arabes unis, Elisat, qui détient 4,6%, d’un investisseur émirati, Talai Al Khouri, qui possède les 4%, de Q-Tel, opérateur du Qatar qui a 3,5% entre autres investisseurs, de moindre importance.
Interpellé sur les potentialités techniques et financières de cette entreprise soudanaise, le directeur général de l’Artp, répondra que « Sudatel a utilisé ses ressources pour lancer son propre réseau mobile, Sudani, mais aussi pour faire des acquisitions à l’etranger ». Sous ce rapport, renseigne M. Seck, l’objectif de Sudatel, qui a aussi une licence de téléphone en Mauritanie, « est de trouver des relais de croissance ». Actif au niveau de la téléphonie fixe depuis 1994, Sudatel « détient 62 % de part de marché avec 744 000 abonnés au Soudan à la fin de l’année 2005 », selon Mactar Fall, directeur technique de l’Artp. En plus, il opère un réseau « à base de fibres optiques d’environ 7000 km, très bien connecté avec les pays environnants ». Et son objectif, poursuit M. Fall, « est d’être un acteur majeur dans les réseaux de fibre optique en est et centre-africains ».
Sur les garanties d’un bon réseau, le technicien de l’Artp souligne que Sudani « opére un réseau 3G avec le standard Cdma et vient d’atteindre le seuil des 2 millions de clients ».
Au niveau de la toile, la Sudatel, à travers ses différentes filiales, « sert approximativement 56 % de la demande d’accès à internet au Soudan ». Sous ce rapport, renseigne M. Fall, les Soudanais seraient 3 millions à utiliser Internet.
Convaincus que, parmi les trois soumissionnaires, seul Sudatel est en mesure de concurrencer la Sonatel au Sénégal, M. Seck ainsi que ses collaborateurs sont également d’avis que les consommateurs vont bénéficier d’un bon réseau, en plus « probablement » d’un meilleur rapport qualité-prix, dès janvier 2008, « après que le chef de l’Etat aura signé le decret », précisent-ils.
Aly Fall
(Source : Le Quotidien, 8 septembre 2007)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000