Une enquête sur les risques liés à l’utilisation des services financiers numériques (SFN) a été lancée, vendredi, à Dakar, dans le but de mieux protéger les consommateurs et usagers, a constaté l’APS.
L’enquête a été lancée conjointement, lors d’un atelier, par le secrétaire exécutif de l’Observatoire de la qualité des services financiers (OQSF), Habib Ndao, et Corinne Riquet, représentante du Groupe consultatif d’assistance aux pauvres (CGAP), un bureau de la Banque mondiale en charge de la promotion de l’inclusion financière des personnes pauvres.
Des responsables d’associations de consommateurs, experts, délégués et représentants d’opérateurs de services financiers numériques et de banques, ont, entre autres, pris part à la cérémonie de lancement.
’’L’enquête est spécifiquement liée aux utilisations des services financiers numériques tels que les émetteurs de monnaies électroniques, la monétique, les utilisateurs des Gab, de l’internet Banking (…), tout ce qui est mobile money’’, a dit le secrétaire exécutif de l’OQSF, Habib Ndao.
Selon lui, l’enquête va démarrer la semaine prochaine et se fera à partir du téléphone sur une durée d’un mois avec des utilisateurs des mobiles money.
’’L’objectif est de voir l’ensemble des risques qui sont associés à l’utilisation de ces services devenus complexes avec la mutation technologique et de l’illettrisme financier au sein des couches les plus vulnérables’’, a-t-il poursuivi.
Il a jouté que l’enquête allait permettre d’identifier l’ensemble des goulots d’étranglements pour une meilleure protection des usagers des services financiers dans l’environnement numérique.
Corinne Riquet, représentante du Groupe consultatif d’assistance aux pauvres, a souligné, pour sa part, que l’initiative visait à comprendre les risques auxquels sont confrontés les usagers sur le marché de la zone UEMOA.
A l’en croire, 66 risques liés à l’utilisation des services financiers numériques ont été découverts dans la zone et ils sont regroupés en quatre grandes catégories avec deux risques transversaux.
’’Ces quatre grandes catégories de risques sont : la fraude, la mauvaise utilisation des données, le manque de transparence et des mécanismes de recours inadéquats’’, a listé la représentante du CGAP.
Pour Corinne Riquet, les risques transversaux sont liés à l’utilisation des agents pour l’accès à ces services financiers et aux questions liées aux interruptions du réseau.
’’Il y a vraiment un lien très fort entre les risques et l’accès d’où la nécessité de maitriser ces risques pour favoriser l’accès’’, a estimé la représentante du CGAP.
La conseillère technique au ministère de l’Economie numérique et des Télécommunications, Fati Diago Diouf, a souligné que son ministère était régulièrement saisi sur des problématiques touchant les services financiers numériques.
Elle assure que les résultats de cette enquête seront une bonne base pour l’aide à la décision.
(Source. : APS, 20 mai 2022)
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