"Plan d’action compétitivité pour les télévisions des pays d’Afrique francophone" est la nouvelle initiative audiovisuelle lancée par le Français, Richard Joffo, pour former les animateurs des télévisions africaines de demain, un projet pilote qu’accueille le Sénégal, a-t-on appris sur un site spécialisé visité vendredi à l’APS.
"L’Afrique n’a quasiment pas d’animateurs et ils maîtrisent souvent mal les techniques de base de ce métier", a dit Richard Joffo concepteur du projet et ancien conseiller de la Société française de production et actuellement producteur et réalisateur.
Selon M. Joffo, le fossé existant entre les chaînes françaises (TV5, CFI et Canal Horizon) et les télévisions africaines est énorme et il s’est senti investi de la mission de le corriger d’autant plus qu’avec l’arrivée les chaînes satellites, le retard ne fait que s’accentuer.
"J’estime que nous (les Français) avons une responsabilité monstre par rapport au continent (Ndlr : Afrique). Nous l’avons colonisé et asservi en lui imposant une pseudo civilisation", a-t-il encore dit.
Fort du constat que les "productions audiovisuelles nationales étaient en train de mourir que ce soient au Niger ou au Gabon", M. Joffo estime que le "Plan d’Action ‘compétitivité’ pour les télévisions des pays d’Afrique francophone" est destiné à lutter contre l’acculturation et l’appauvrissement du secteur de la production audiovisuelle.
Il a été reçu, selon lui, avec beaucoup d’enthousiasme par les autorités sénégalaises ainsi que les patrons de RTS1 et de RTS2S (chaînes nationales sénégalaises).
Un casting national va être lancé en décembre prochain pour trouver et former les nouveaux professionnels. Le projet prévoit également la remise d’un trophée distinguant les meilleures productions télévisuelles. Ce trophée a été créé au sein de l’Université d’Hourtain (grand rendez-vous de l’audiovisuel français).
La première étape de sélection prévoit 20 à 30 jeunes futurs animateurs (trices) qui seront formés à l’Académie audiovisuelle créée par Richard Joffo qui est également une association et un espace de veille et de conseils en matière de marketing de programme et de programmation télévisuelle.
Les lauréats suivront un programme pédagogique de préparation pendant trois mois. Un programme orienté sur le français et le vocabulaire, la culture générale, le développement personnel, l’articulation, la diction, la gestuelle. Enfin, la formation se terminera par huit jours intensifs où l’on abordera plus en profondeur le travail en plateau, la chronique, les lancements.
Toutefois, Richard Joffo avoue être conscient que "ce n’est pas en huit jours que l’on forme une personne, mais c’est une bonne amorce pour la lancer".
Cette phase test permettra de mesurer la performance de cette opération prototype et de rectifier le processus afin de mieux la répliquer dans d’autres pays du continent. Le Mali, le Burkina Faso, le Bénin sont intéressés.
Le trophée récompensera les meilleurs programmes de flux (magazines, jeux, émissions de variété, de divertissement ou de talk show) et de stock (les documentaires).
A terme, le projet ambitionne de créer un mini marché des productions africaines.
(Source : APS, 17 septembre 2004)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000