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Un nouveau site pour la réélection du président de la République

http://woteelgorgui.site.voila.fr, un site en construction sous l’égide de deux jeunes sénégalais, Babacar Samb et Alioune Mbengue, se propose de contribuer à la réélection du président Wade, tout en faisant œuvre de modernisation de la vie politique sénégalaise.

Le site vise à "diffuser d’abord les informations de notre mouvement de soutien", "Jeunesse pour la réélection du président Abdoulaye Wade" (Xaleyi And Woteel Gorgui) et d’aider à "moderniser la vie politique au Sénégal", a confié à l’APS Babacar Samb, diplômé en Sciences politiques (Lille 2, France) et coordonnateur du mouvement de soutien.

"On s’est rendu compte que dans l’ensemble de nos organisations politiques, les technologies de l’information et de la communication ne sont pas à l’affiche", a ajouté M. Samb précisant que le nouveau site sera un moyen pour le citoyen "de s’informer à distance" sur leurs activités.

"Nous voulons apporter une certaine innovation, qui pourrait permettre aux militants et sympathisants du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir) d’accéder à l’information de la façon la plus rapide qui soit, de rendre visibles les actions du président Wade", a-t-il déclaré.

Le mouvement "Jeunesse pour la réélection du président Abdoulaye Wade" (Xaleyi And Woteel Gorgui), lancé le 9 juillet dernier à Kaolack (centre), envisage de faire inscrire d’ici les échéances électorales à venir 500.000 jeunes sur les listes électorales à travers tout le territoire sénégalais.

Les responsables de cette initiative estime que la nomination d’un jeune à la tête du département de la Jeunesse à été le "signal fort" qui a servi de déclic à la mise en place de leur mouvement de soutien qui a fait de Kaolack, localité du coordonnateur, sa "fenêtre de tir" (base).

Le deuxième geste fort du président Wade, selon Babacar Samb, a été la création, depuis l’alternance politique qui a porté le président Wade au pouvoir, de structures de financement, de formation et d’encadrement des jeunes, tel le Fonds national de promotion de la jeunesse (FNPJ).

"Ce sont des structures qui, qu’on le veuille ou non, participent aujourd’hui à la création d’emplois au niveau des jeunes" et ont "inculqué à beaucoup de jeunes l’esprit d’entreprise. Ce qui n’était pas courant", estime Samb.

(Source : APS, 16 juillet 2005)