Les résultats en paiement électronique obtenus dans l’espace de l’Union économique monétaire ouest africaine (Uemoa) sont largement en deçà de toutes attentes, a fait savoir hier jeudi 14 juillet, à Dakar, le gouverneur de la Banque central des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao) qui présidait l’ouverture de la 5ème édition du Salon monétique régional de deux jours.
Le paiement électronique bien qu’appréciable, force est d’admettre que les résultats enregistrés dans le domaine du paiement électronique par carte bancaire ou avec le téléphone portable demeurent encore en deçà de nos attentes, a clairement indiqué Tiémokho Meyliet Koné, gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), qui présidait hier jeudi 14 juillet, à Dakar la 5ème édition du Salon monétique régional communément appelé réseau interbancaire monétique de l’Union économique monétaire ouest africain (Uemoa).
Pendant deux jours, sur la thématique : « Le mobile money et le mobile banking, vecteur de l’inclusion financière et de la bancarisation en Afrique : Enjeux et perspectives », les des experts à travers des panels comme : « Quelle coopération entre les banques et opérateurs de téléphonie mobile pour une inclusion financière réussie ; l’expérience client dans un environnement multi canal, cross canal : vers une convergence des moyens de paiement ; l’éducation financière : le rôle des acteurs ; le e-commerce et le m-commerce, nouvelle opportunité pour le développement économique ; comment optimiser les échanges des flux entre les acteurs des services financiers digitaux (monétique, mobile money, transfert d’argent, etc.) » vont apporter des solutions à ces questions et dégager des perspectives pour un écosystème rayonnant.
Selon lui : « Ces résultats mettent en relief les défis qui restent à relever pour faire des moyens de paiement électronique les principaux supports de transaction financière dans l’Uemoa ». Lesquels défis sont : « le renforcement de la sécurité des transactions, l’amélioration continue de la qualité et de la disponibilité du service, de l’offre d’une gamme de services répondant aux besoins des populations, l’interopérabilité entre l’ensemble des moyens de paiement électronique, la réduction du coût des transactions et l’accessibilité pour les populations à faibles revenus », a-t-il listé.
Et d’ajouter : « Dans le rayonnement de cet écosystème en pleine mutation, le rôle des banques et établissements de microfinance est central » En effet, poursuit le gouverneur de la Bceao, toutes les transactions financières doivent se dénouer dans les livres d’une banque ou d’une institution de microfinance. « Cet ancrage bancaire est gage de la stabilité et de la sécurité des systèmes financiers et fonde la protection des usagers », a-t-il soutenu.
Mieux, soutient-il : « Au-delà de la stabilité financière, l’implication des banques permet d’offrir des services d’épargne et de crédit aux populations de l’espace ».
Le directeur général de Gim-Uemoa Blaise Ahouantchede dira que « le développement du mobile money et du mobile banking regorge de nombreux effets multiplicateurs, clés essentiels permettant à nos Etats de résoudre d’importants problèmes de développement. Grâce à son efficacité opérationnelle, à une expérience client personnalisée, le numérique au-delà de permettre l’accès aux services financiers aux populations des zones les plus reculées, favorise la création d’emplois, l’éducation financière et également la construction de nouvelles offres (crédit, épargne, assurance, paiements, récurrents, etc.).
Jean Pierre Malou
(Source : Sud Quotidien, 15 juillet 2016)
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3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
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