Christophe Lwanga, directeur général Software Partnership chez Microsoft était à Dakar en fin de semaine dernière pour rencontrer des partenaires prêts à accompagner le géant américain des logiciels dans ses programmes à destinations des startups d’Afrique francophone. Entretien.
Directeur général Software chez Microsoft, vous venez d’arriver au Sénégal. Quel est le but de votre visite ?
Parmi mes fonctions chez Microsoft, l’une concerne l’accompagnement d’étudiants et de développeurs en Afrique. Nous avons commencé avec l’Afrique du Sud, l’Afrique de l’Est et le Nigeria. A partir de cette année, je me consacre principalement à l’Afrique francophone. Et le Sénégal est le premier pays de cet espace que je visite dans ce sens. Alors je suis venu pour rencontrer des potentiels partenaires, des acteurs de l’écosystème sénégalais, qui est particulièrement bouillonnant et innovant.
Comment les startups sénégalaises peuvent-elles bénéficier de l’accompagnement de Microsoft ?
La majeur partie des fonds de Microsoft proviennent de ses partenaires. Alors, c’est de la même façon que l’on opère pour les startups. Microsoft s’attache à trouver des partenaires qui apportent de l’argent. C’est pourquoi le but principal de mon voyage au Sénégal concerne la recherche de partenaires qui mettront la main à la pâte pour accompagner les startups.
Chez Microsoft, nous avons déjà un budget de 250 millions de dollars dédiés aux startups dans le monde. Nous voulons que celles du Sénégal bénéficient également de ce pactole à l’instar des autres qui se trouvent un peu partout dans le monde. Une de mes principales missions consiste justement à ce que que les startups sénégalaises soient bien informées des programmes d’accompagnement de Microsoft et qu’elles puissent en tirer profit, et ainsi développer leurs activités.
Comparées à leurs homologues anglophones, les startups d’Afrique francophone ne partent pas à chance égale dans vos programmes d’accompagnement. Y a-t-il chez Microsoft des initiatives pour corriger cela ?
Actuellement, nous réfléchissons à des programmes spécialisés pour les entrepreneurs africains francophones. C’est ainsi que l’on parviendra à hisser les startups d’Afrique francophone au niveau de leurs homologues anglophones. Je crois, par ailleurs, qu’elles se valent, mais la non-maîtrise de l’anglais constitue pour elles un grand handicap.
L’une de mes missions est justement de trouver des partenaires dans cette partie du continent pour développer des initiatives pour lesquelles les startups francophones d’Afrique auront les mêmes chances que celles anglophones, nonobstant la maîtrise l’anglais.
J’en discutais d’ailleurs aujourd’hui (26 juillet 2019, Ndlr) avec des partenaires. Il y a vraiment la maîtrise de la langue anglaise qui constitue un grand obstacle pour les startuppers et entrepreneurs africains francophones. Microsoft et ses partenaires organisent plusieurs concours et compétitions où nombre d’entre eux sont recalés. Ils présentent de très bonnes idées, mais ne parviennent tout simplement pas à bien les expliquer et répondre aux questions posées par des jurys de sélection.
Propos recueillis par Amadou Ba
(Source : InnovAfrica, 29 juillet 2019)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000