Dans quelques mois, le passage de l’analogique au numérique, deviendra une réalité. Mais, les autorités en charge de cette question, dans la conception des lois et règlements qui vont encadrer cette transition, veulent en même temps, créer et impulser une véritable industrie audiovisuelle. Et pour y arriver, dans les textes, les autorités veulent inclure une disposition qui rendra obligatoire à nos télévisions, le devoir de diffuser au moins 40% de productions nationales.
« Au niveau africain il y a une réflexion pour voir s’il ne faut pas imposer un pourcentage de productions nationales pour les différentes chaines. Au Sénégal, de toute manière, cela se fera. Nous proposerons qu’il y ait un minimum de productions nationales pour impulser nos productions. Nous avons pensé à plusieurs pourcentages mais je pense que la commission doit d’abord terminer. La Cedeao et l’Uemoa ont aussi proposé des pourcentages. Le tout est en discussion, mais je pense que cela ne sera pas en deçà de 50% de productions nationales », a renseigné ce mardi, le directeur exécutif du Comité national de pilotage de la transition de l’analogique au numérique (Contan).
Comme ‘‘Nollywood’’ au Nigeria, le Contan baptise son ‘‘Sénlywood’’
Amadou Top et ses collaborateurs, l’ont même baptisé ‘‘Sénlywood’’, en référence à ‘‘Nollywood’’, ‘‘Bollywood et Hollywood. « Nous pensons qu’il va falloir promouvoir l’industrie audiovisuelle du Sénégal. J’ai parlé du ‘‘Nollywood’’ au Nigeria, du ‘‘Bollywood’’ en Inde qui, impactent massivement sur les économies de ces pays. ‘‘Nollywood’’ occupe presque de 3% du Pib du Nigeria qui est un pays producteur de pétrole. Donc nous devons mettre en place une force de développement assez importante pour le secteur audiovisuel. Nous voulons que cette industrie là, que nous avons baptisé ‘‘Senlywood’’, puisse aussi permettre le développement d’un écosystème où il y aurait des producteurs, des metteurs en scène, toutes sortes de services qui interviendraient dans la production pour ces différentes chaines qui se créeront », a expliqué M. Top.
(Source : Seneweb, 24 mars 2015)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000