L’Amicale de Cadres de la Rts (Acarts) a tenu ce week-end son assemblée générale. La transition numérique terrestre et le Code de la Presse étaient au cœur des échanges. Pour le directeur général, Racine Talla, la télévision nationale doit être au cœur de cette innovation qu’est en train de réussir le Sénégal.
Cette assemblée s’est tenue en présence d’Abdou Latif Coulibaly, Secrétaire général du gouvernement, de Babacar Touré, président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra), d’Alioune Dramé, directeur de la Communication, de Cheikh Thiam et Thierno Birahim Fall, respectivement directeurs généraux du Soleil et de l’Aps et de Sidy Diagne, patron du Groupe Excaf. La TNT et le Code de la Presse étaient au menu des échanges. Abdou Latif Coulibaly a salué l’initiative de l’Acarts et a réaffirmé l’importance de tout premier ordre la mission de service public que vous incarnez. « Je vous transmets le soutien total que l’ensemble du gouvernement accorde à la Rts », a dit M. Coulibaly. Selon lui, le Code de la presse qui devrait régir le fonctionnement des médias et le métier de journaliste au Sénégal et la Transition numérique terrestre (TNT) sont des questions qui préoccupent le gouvernement. « La TNT constitue aujourd’hui une révolution exceptionnelle qui intervient dans le monde des médias du Sénégal et notre pays a accompli des pas de géant dans ce domaine, même si les débats qu’on entend dans les médias ne reflètent pas toujours la réalité des faits », a fait savoir le Secrétaire général du gouvernement. « Il y a certes des difficultés, mais des choses exceptionnelles ont été réalisées. Il faut améliorer certains aspects pour que le projet aille à terme et qu’on atteigne les objectifs assignés », a soutenu M. Coulibaly.
Pour sa part, Babacar Touré, président du CNRA, a défendu l’argument que l’audiovisuel public doit être financé à 100% par l’Etat. Et ce financement public ne devrait pas, à son avis, exclure la RTS du champ publicitaire. « Il faut réglementer ce financement à partir d’un audit du secteur.
Financement de l’audiovisuel public
Depuis 2015, le Sénégal a basculé de l’analogie vers le numérique et le Groupe Excaf télécom a été choisi pour conduire cette transition. Mais pour Racine Talla, une place de choix devrait être faite à la Rts. « En tant que service public transversal, nous avons les compétences, l’expérience, et en plus, nous sommes un diffuseur historique. Il est important que la Rts ne soit pas considérée au même titre que les autres », a fait savoir le directeur général de la Rts. « Nous nous ne faisons la concurrence à personne si c’est pour gagner de l’argent, mais nous ferons la concurrence pour l’audimat, pour l’audience. Et même si nous devons mourir derniers, le service public sera toujours là. C’est pourquoi il y a des registres sur lesquels nous ne pouvons pas partager les mêmes points de vue », a-t-il indiqué. S’agissant de la publicité, M. Talla a estimé que dans tous les pays où la TNT est arrivée, les services publics de ces pays-là bénéficient de la publicité. « On ne peut pas orienter un annonceur vers un canal qui ne l’intéresse pas, mais il ne faut pas aussi que le service public soit boulimique », a précisé M. Talla. Le directeur général de la Rts est d’avis que la main des spécialistes de l’audiovisuel devrait davantage se sentir dans le Code de la presse. « Quand on regarde le Code de presse, on fait beaucoup référence à la publicité, mais on ne dit pas comment est régulée la publicité. On ne peut pas adopter le Code de la presse sans au préalable donner des éclairages sur la publicité. C’est donc aux professionnels de faire le plaidoyer là où il le faut ».
Pour le Secrétaire général du Gouvernement, la préoccupation RTS est légitime et la TNT, a-t-il indiqué, sera gérée par une entreprise publique et indépendante. Le président sortant de l’Acarts, M. Guillé Niang Touré, a, pour sa part, indiqué qu’aucun impact négatif n’a été constaté sur la marche de l’entreprise depuis l’année dernière.
De l’avis de M. Touré, la Rts, l’éditeur public national chargé de la mission du service public demeure plus que jamais la solide figure de proue de la communication audiovisuelle au Sénégal. « L’année qui vient de s’écouler a permis de conforter les bases de l’institution à travers sa gestion financière, ses résultats au plan de la gestion administrative et sociale et surtout son offre programmatique au bénéfice d’une population diversifiée et de plus en plus exigeante », a-t-il indiqué.
Samba Oumar Fall
(Source : Le Soleil, 24 octobre 2016)
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