Tous les services de télécommunications sont encore coupés en République du Congo. La mesure prise par l’actuel gouvernement court depuis le 20 mars 2016. Elle a été prise afin de garantir un déroulement harmonieux de l’élection présidentielle qui s’est tenue dimanche et garantir le calme pour le lendemain. Huit candidats y ont pris part dont le président sortant, Dénis Sassou Nguesso (photo). La restriction sur les télécoms devrait prendre fin ce 21 mars 2016 en soirée.
D’après adiac-congo.com, dans une lettre envoyée aux opérateurs de télécommunications, le 19 mars 2016, le ministre de l’Intérieur, Raymond Mboulou, a justifié cette interruption des services « pour des raisons de sécurité et de sûreté nationales ». Les autorités congolaises voudraient ainsi empêcher toute publication de résultats « illégaux » à même de susciter des troubles dans le pays. Elles voudraient également empêcher le lancement d’appels à mobilisation qui pourraient provoquer du désordre.
Durant presque deux jours, les abonnés des opérateurs de téléphonie mobile MTN Congo et Airtel Congo ont donc été dans l’impossibilité d’émettre des appels, d’envoyer des SMS ou encore d’accéder à Internet. Pour les Congolais de la diaspora, il n’y avait aucun moyen d’obtenir des informations sur le scrutin en dehors des canaux officiels. Les réseaux sociaux, dépendant d’Internet, étant aussi inaccessibles.
(Source :Agence Ecofin, 21 mars 2016)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000