Le conseil régional de Midi-Pyrénées, qui entretient depuis plus d’une décennie un partenariat fécond avec celui de la région de Thiès, a déjà souscrit à ce projet qui tient à coeur les élus locaux des collectivités locales. Il ne reste que la mobilisation des ressources pour que le projet, conçu avec l’ensemble des collectivités locales et appuyé par l’institution régionale et ses partenaires français, puisse voir le jour.
En effet, la gestion de l’état civil, au niveau des communes et des communautés rurales, constitue un véritable casse-tête pour les maires et présidents de conseil rural. Lesquels utilisent le plus souvent les moyens du bord pour faire face à la forte demande des citoyens confrontés, le plus souvent, à des urgences relatives à des papiers d’état civil. Il s’y ajoute que les locaux, destinés à abriter les registres, sont parfois quasi-inexistants. D’ailleurs, pour les registres qui datent des années 50, c’est la croix et la bannière pour retrouver toutes les pages qui ont subi, depuis longtemps, l’assaut des souris et cafards ou qui sont tout simplement détruites en raison des intempéries. Certains registres sont même déposés dans des endroits insalubres. Le plus souvent, on retourne chez soi, la mort dans l’âme. Et même si le fonctionnement du réseau interne de certains bureaux chargés de l’état civil a connu un léger mieux comme la commune de Thiès, il y a, par ailleurs, que beaucoup de choses restent encore à faire dans le domaine de la gestion. Pour le directeur de l’Ard, il s’agit de trouver les ressources nécessaires pour assurer une gestion plus efficace de l’état civil. Ce sera également l’occasion pour les collectivités locales de profiter de cette avancée technologique, en se dotant de cet outil performant pour raccourcir très rapidement le temps de travail, de sécuriser mieux et d’entretenir des relations de solidarité entre collectivités locales. D’une manière générale, ce système permet de se mettre en réseau et d’être, par ricochet, au diapason des nouvelles technologies. Les élus locaux ont été unanimes à reconnaître le bien-fondé de ce projet. Il reste maintenant à mettre en place le protocole d’ensemble, pour enclencher tout le processus.
ABDOURAHMANE SARR GONZALES
(Source : Le Soleil, 19 janvier 2006)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000