L’ancien conseiller du président Abdoulaye Wade, Thierno Ousmane Sy, inculpé notamment de détournement de deniers publics, d’association de malfaiteurs et de blanchiment d’argent, n’est rien d’autre que la ’’victime d’une machination ourdie par des esprits revanchards’’, a accusé jeudi son père, Cheikh Tidiane Sy, dénonçant ’’une justice sélective dans la traque des biens supposés mal acquis’’.
’’Des individus manipulent la justice pour régler des comptes personnels. C’est ce qui s’est passé dans le dossier de mon fils, Thierno Ousmane Sy, victime de l’acharnement (…)’’, a déclaré jeudi l’ancien ministre de la Justice, lors d’un point de presse sur le dossier judiciaire qui a mené à l’inculpation de son fils.
’’L’objet de cette rencontre est de rétablir la vérité, rien que la vérité sur l’affaire Sudatel qui vaut à mon fils Thierno Ousmane Sy d’être poursuivi par la justice sénégalaise’’, a dit l’ancien garde des Sceaux, devant des journalistes et plusieurs dignitaires de l’ancien régime, dont Oumar Sarr, Samuel Sarr, Sada Ndiaye et Aïda Ndiongue.
Prononçant un discours aux allures d’une lettre ouverte au président Macky Sall, l’ancien ministre d’Etat n’écarte pas l’idée ’’que le président Sall soit pris au dépourvu ou désinformé par son entourage et que le Palais soit loin d’être à l’abri des intrigues et complots de toutes sortes’’.
Livrant à la presse une longue liste contenant ’’les différentes violations dont a été victime’’ Thierno Ousmane Sy, l’ancien ministre de la Justice veut que son fils ait droit à un procès dans des délais raisonnables et de l’immunité de juridiction.
’’Depuis le 27 février, date de l’emprisonnement de mon fils par le juge d’instruction, celui-ci ne l’a pas encore convoqué pour l’entendre (…) s’il faut attendre le retour des commissions rogatoires annoncées, Thierno Ousmane Sy ne sera pas entendu avant deux ans’’, a-t-il fustigé.
Selon lui, l’immunité de juridiction prévue par l’article 101 de la Constitution a été violée. ‘’Thierno Ousmane Sy, conseiller spécial du chef de l’Etat de l’époque, a toujours agi sur les instructions de ce dernier’’, a-t-il fait observer, réfutant toute volonté de sa part d’impliquer Abdoulaye Wade dans le procès de son fils.
’’Cette affaire n’est qu’une tentative d’avilissement d’un haut cadre qui a servi son pays, mais dont les principales fautes sont d’avoir entretenu une proximité affirmée avec l’ancien président Abdoulaye Wade et de porter le nom de famille Sy’’, a encore accusé l’ancien ministre d’Etat.
Placé sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt et de correction de Rebeuss, depuis le 27 février dernier, Thierno Ousmane Sy est accusé d’avoir touché des rétrocommissions, dans le cadre de l’affaire de la cession de la troisième licence de téléphonie à Sudatel.
Dès 2010, l’hebdomadaire La Gazette s’interrogeait sur l’écart entre le montant de la transaction annoncé par le président Abdoulaye Wade (100 milliards) et la somme effectivement perçue par le Trésor (89 milliards).
Le journal avait justifié cette situation par le versement occulte de commissions et de rétrocommissions. Après une plainte, Thierno Ousmane Sy avait réussi à condamner le journal, qui avait interjeté appel.
(Source : APS, 6 juin 2013)
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