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Télécommunications - Lettre de politique sectorielle : 2010 pour la couverture nationale

lundi 24 janvier 2005

Le secteur des télécommunications a connu des avancées notables depuis la privatisation de la Sonatel. Cependant, le monopole de fait dont dispose cette entreprise dans certaines branches, ainsi que les faibles moyens du service des régulations, ont fait que le Sénégal traîne encore par rapport à ses ambitions. La lettre de politique sectorielle du secteur, qui va être validée bientôt, compte corriger ces faiblesses.

Dans le contexte de mondialisation et des défis posés par la société de l’information, le gouvernement du Sénégal veut faire du pays une vitrine des télécommunications dans l’espace Cedeao. Pour cela, l’Etat compte installer une concurrence durable et également déployer rapidement les meilleures technologies pour l’accès des populations urbaines et rurales au service universel.

Des priorités majeures ont été définies pour l’horizon 2010, avec des objectifs précis, le gouvernement voulant positionner le Sénégal comme une destination privilégiée pour les investissements dans les Tics. Il s’agit ainsi de tripler le parc téléphonique qui devrait passer d’un million 159 mille 914 abonnés à 3 millions 500 mille. Pour ce qui est de l’apport au Pib du secteur des télécoms, il devrait être porté de 6 à 9% au moins en 2010 avec la création prévue d’au moins 80 mille emplois. Pour ce qui est de la couverture, un fonds de développement du service universel sera mis en place pour appuyer les investissements en milieu rural. Ainsi, le taux de desserte rurale devrait être amélioré avec le raccordement de 13 mille villages en 2010, le taux de couverture devra être de 97% des villages.

La Lettre de politique sectorielle du secteur des télécommunications (Lps) 2005-2010 intervient 8 ans après la privatisation de la Sonatel et la libéralisation du service de téléphonie mobile en 1998. Ces deux évènements, comme il est noté dans l’ébauche de la lettre présentée à la presse, ont permis d’enregistrer des résultats considérables. Ces résultats sont la forte progression du parc des abonnés du service de téléphonie mobile, et pour ce qui est du fixe, le raccordement de près de 1 050 villages sur les 13 500 que compte le pays. Dans le même temps, la contribution du secteur des télécoms au Pib s’élevait à 6%, et elle avoisinait même les 10% dans le secteur tertiaire. D’autre part, il est toujours noté comme acquis la création de 30 mille emplois directs avec les télécentres, cybers et autres distributeurs de cartes téléphoniques.

Il reste que malgré tout des problèmes sont notés dans ce secteur qui soufre encore de lacunes qui seraient liées en particulier à un monopole faiblement régulé et à une faible concurrence sur le mobile. Selon toujours la lettre de politique sectorielle sur les télécommunications, le secteur souffre d’insuffisance d’investissements qui fait que les attentes ne sont pas toujours comblées en termes de créations d’emplois dans les Tics. Il s’y ajoute un taux de pénétration toujours insuffisant pour le segment (fixe, mobile, Internet), une absence de régulation effective pour définir les règles du jeu entre opérateurs et fournisseurs de services.

Pour atteindre les objectifs que le Sénégal s’est fixé, la Lps signale que le gouvernement a renforcé le dispositif institutionnel par la création du ministère chargé des Télécommunications.

Pour sa part, l’Agence de régulation des télécommunications (Art) devra connaître des réformes appropriées pour jouer le rôle d’arbitre et de régulateur afin de créer les conditions d’une concurrence dynamique, loyale et saine entre les opérateurs.

Amadou Makhtar NDIAYE

(Source : Le Quotidien, 24 janvier 2005)

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