La volonté du gouvernement est de faire en sorte que partout où on se trouve au Sénégal, qu’on puisse accéder au téléphone, particulièrement assurer la connexion dans les zones rurales. Le ministre de la poste et des télécommunications l’a révélé hier, lors de la célébration de la journée mondiale des télécommunications.
La démocratisation du téléphone et des nouvelles technologies repose sur le partenariat entre l’État et les différents opérateurs. Toutes les dispositions nécessaires seront prises pour favoriser l’accès des populations aux nouveaux services, comme le courrier électronique, le commerce électronique, le télé-enseignement, la télé-santé, les services multimédia, etc. Tous les opérateurs qui seront engagés sur le terrain, dans le contexte de la libéralisation attendue le mois de juillet prochain (Ndlr : la fin du monopole de la Sonatel sur le téléphone), seront conscientisés sur cet objectif. Le ministre des Postes et Télécommunications est d’avis que les exploitants de réseaux doivent être en mesure de fournir pour un coût raisonnable, le service universel. Il s’est dit aussi convaincu que la démocratisation du téléphone est un passage obligé pour chaque pays afin de prendre le raccourci pour le développement. « C’est un truisme de dire que les télécommunications constituent le baromètre du développement d’un pays pour la compétitivité globale de son économie », rappelle M. Joseph Ndong. Il estime par ailleurs que l’intégration des réseaux et l’harmonisation des politiques nationales dans le cadre du Nepad permettront d’atteindre les objectifs fixés dans les politiques nationales. D’autant que le Sénégal s’est engagé à la construction de cette société de l’information dont les fondements ont été posés à Genève. « Ouvrir la voie au développement durable » a été justement le thème de la journée mondiale des télécommunications que le Sénégal a célébrée hier.
L’Ecole supérieure multinationale des télécommunications (Esmt) a abrité une série de conférences sur des communications en relation sur ce sujet d’actualité. Si l’on se réfère aux chiffres, on s’aperçoit de la fracture numérique entre l’Afrique et les autres. Selon le directeur de l’Esmt, M. Idrissa Touré, l’Afrique n’occupe que 2 et 1, 3 % respectivement dans la répartition mondiale des parcs téléphoniques fixes et d’utilisation de l’outil Internet. Ainsi, pour combler le fossé, le Nepad a fixé le taux de pénétration à l’horizon 2005 de 4 % pour le fixe et 7 % pour le mobile. Pour atteindre un tel objectif, M. Touré pense qu’il faudra le triplement du parc téléphonique et la pénétration massive des outils Internet dans la gestion des administrations. Il préconise des politiques hardies de formation des ressources humaines en faveur de la gestion efficace du secteur des télécommunications en Afrique.
Pour sa part, le directeur de l’Agence de régulation des télécommunications (Art), M. Malick Gueye, estime qu’en termes de diversification des services et de taux de pénétration, le secteur a connu ces dernières années des avancées significatives au Sénégal. La mise en place de cet organe de régulation ainsi que l’adoption d’un Code des télécommunications vont permettre de consolider et d’accentuer ses avancées mais également de faire de ce secteur un élément central des stratégies de développement au Sénégal.
Adama MBODJ
(Source : Le Soleil 18 mai 2004)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000