Le Centre régional africain de technologie (CRAT) doit devenir ‘’une institution majeure’’ pour répondre aux attentes des Africains dans la promotion d’un développement intégral et durable, a indiqué jeudi son directeur exécutif Abderrahim Doumar.
‘’Unique dans son genre, le CRAT doit être une institution majeure pour répondre positivement au challenge des Africains’’, a dit Abderrahim Doumar lors d’une conférence de presse.
Le CRAT ambitionne d’être, pour les pays africains, un instrument efficace d’impulsion, de renforcement, de coordination et d’intégration des capacités et stratégies technologiques nationales, sous-régionales et régionales, pour promouvoir un développement intégral et durable dans la région, rappelle un document de presse.
Institution intergouvernementale autonome créée en 1977 sous l’égide de la Commission économique des Nations unies (CEA) et de l’Organisation de l’unité africaine, devenue l’Union africaine (UA), le CRAT compte aujourd’hui 31 pays membres.
Abderrahim Doumar a signalé les difficultés financières de sa structure dont le budget est inférieur à celui de l’UNESCO, alors qu’elles ont le même mandat. ‘’Si l’on veut une économie debout, il faut travailler sur les capacités technologiques’’, a dit le directeur exécutif.
‘’Pour réussir le développement technologique, il faut que les partenaires contribuent financièrement, car les pays africains ont des moyens limités’’, a-t-il déclaré, déplorant en même temps ‘’un problème de management à ce niveau’’.
Pour M. Doumar, il est nécessaire de ‘’développer la coopération Sud-Sud qui sera appuyée par le nord’’, dans la mesure où le CRAT est ‘’une institution africaine créée par les Africains pour les Africains’’. ‘’On ne veut plus que ce soit une coopération entre les pays créateurs de savoir et les pays consommateurs’’, a-t-il dit.
‘’L’Afrique qui fait 15% de la population mondiale ne produit que 1% de la production mondiale dans le domaine de la technologie. Il y a donc un challenge énorme qui est de développer la vie quotidienne des citoyens dans les villages’’, a-t-il encore relevé.
Dans le but de donner plus de visibilité à l’institution, l’idée de créer des bureaux a été soulevée en 2010, a rappelé M. Doumar, ajoutant qu’une ‘’restructuration a été faite pour répondre aux attentes des pays avec le lancement d’antennes et de bureaux régionaux’’.
A travers cette initiative, le CRAT se veut plus proche des Etats membres dans l’identification des besoins, la mise en œuvre et le suivi des activités. Par ailleurs, ces antennes constitueront des pôles d’excellence technologique au service du développement, a-t-il expliqué.
C’est dans ce sens que le CRAT a ouvert un premier bureau à Oujda (Maroc), le deuxième à Malabo (Guinée équatoriale), en collaboration avec les pays concernés qui définissent eux-mêmes les critères de choix, a dit le directeur exécutif. Il a par ailleurs annoncé qu’un bureau de liaison sera installé en Europe.
(Source : APS, 24 mai 2012)
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