Dans le souci de faire émerger une nouvelle génération d’enseignants, de chercheurs, d’acteurs de développement, l’Auf et Cta entreprennent de renforcer les capacités techniques des acteurs du développement agricole et rural en outils technologiques pour la communication et le développement. A terme, 100 acteurs devraient être formés dans les nouveaux médias.
L’innovation technologique évolue à un rythme effréné, et des applications internet simples, basées sur les logiciels libres, ainsi que des services conçus pour améliorer la collaboration en ligne sont maintenant disponibles pour le grand public à peu de frais ou gratuitement. Ces nouveaux services et applications en ligne sont connus sous le vocable Web 2.0. Ils facilitent l’accès à l’information, la collaboration à distance pour la création, le partage et la publication de l’information.
Le problème est qu’il y a une faible sensibilisation sur le Web 2.0 et une méconnaissance de son potentiel de création et de partage de connaissances, au niveau des professionnels du développement agricole et rural en particulier. C’est cette carence que veut corriger le Bureau Afrique de l’Ouest de l’Auf (Agence universitaire de la Francophonie) en partenariat avec le Cta (Centre technique de coopération agricole et rurale Acp-Ue) basé aux Pays-Bas, à travers le projet « Opportunités d’apprentissage du Web 2.0 ». Pour ce faire, quatre ateliers de formation ont été initiés dont l’un se déroule actuellement à Dakar après celui du début du mois d’octobre et celui qui s’est tenu à l’université Gaston Berger de Saint-Louis. Dans une semaine, ce sera au tour de l’université de Ziguinchor. Les bénéficiaires sont les chercheurs, les spécialistes de l’agriculture ou du développement rural, les professionnels de l’information, les praticiens du développement et les membres d’organisations de la société civile, étudiants en formation agricole.
Selon Stéphano Amékudi, responsable du campus numérique francophone de l’Auf à Dakar, « l’organisation de ces formations s’inscrit dans le cadre des initiatives de l’Auf et du Cta pour soutenir les organisations des pays Acp afin qu’elles puissent mieux accéder à l’information, mieux la partager et entretenir leurs réseaux de manière plus efficiente ». En effet, selon lui, l’Auf est, depuis la nouvelle programmation quadriennale 2010-2013, dans la dynamique de « doter les institutions universitaires de nouveaux types d’enseignants, de chercheurs, d’acteurs de développement pour leur faire comprendre la nouvelle dynamique de transfert d’informations et de partage d’informations sur le Web ».
Les participants à l’atelier de Dakar, au nombre de 25 sur 147 postulants, seront initiés à une sélection d’applications du Web 2.0 et apprendront à les utiliser de manière pratique. Ils auront l’opportunité de suivre et de prendre part à la pratique de ces applications innovantes et pourront expérimenter les possibilités de leur utilisation dans un cadre professionnel.
Elhadji Ibrahima Thiam
(Source : Le Soleil, 30 octobre 2012)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000