Sans crier gare, la Société nationale des télécommunications a décidé d’appliquer une nouvelle tarification. Elle est mensuelle celle-là et ce sont les entreprises et sociétés qui sont à la fête. Les entreprises et les sociétés sont, cette fois-ci, en fête. Elles ont reçu deux factures de la Sonatel. L’une représente le montant téléphonique du bimestre mai-juin à régler impérativement avant le 20 août ; l’autre, celle du mois d’août, à régler avant le 27 août. Parce que, désormais, la Sonatel a décidé de procéder à une facturation mensuelle. Au total, les sociétés et entreprises se sont vues imposer trois mois de facturation à payer intégralement en une seule fois, et en l’espace d’une semaine. A défaut, elles retrouvent leurs lignes sous restrictions. C’est-à-dire qu’elles peuvent recevoir des appels, mais pas émettre.
Comme si cela ne suffisait pas, une semaine est accordée pour être en règle. Passé ce délai, c’est la suspension avec avis au disque répétiteur ou répondeur automatique qui signale à tous les correspondants que votre ligne est suspendue. Le seul recours qui reste alors, c’est la demande de moratoire. Mais là aussi, il ne faut pas s’attendre à grand-chose, tant les conditions sont difficiles à remplir. Un directeur de société de la place explique pourquoi : « Quand j’ai reçu les deux factures à honorer en même temps, je me suis dit qu’il y avait erreur quelque part et que je me suis rendu à leur direction commerciale. Je n’aurais jamais dû le faire. Après qu’ils m’ont expliqué que, maintenant, ils procédent ainsi, j’ai essayé de négocier, en leur faisant savoir que le mois touchait à sa fin, que c’était vraiment imprévu, qu’il y avait des employés à payer... J’ai perdu du temps pour rien. Tout ce qu’ils ont consenti, c’est que je paie 50 % de l’ensemble des factures qui représentent en fait trois mois de consommations téléphoniques, pour pouvoir bénéficier de la restriction. Vous vous rendez compte ? Payer comptant 50 % de la dette et ne pouvoir même pas appeler ! Pourtant, j’ai dû m’incliner. Depuis, je sais que même s’il y a l’argent de l’Etat dans les sociétés, la Sonatel, son unique mobile, c’est le profit. C’est pourquoi elle peut se targuer chaque année de faire des dizaines de milliards de chiffres d’affaires et elle vient de le prouver en jetant froidement son masque grippe-sou ».
Mais si, dépité, ce directeur de société s’en remet à l’Etat ou à la providence, en revanche, d’autres s’offusquent que des mouvements consuméristes comme l’Ascosen ou les organisations de défense des Droits de l’homme comme la Raddho ne se saisissent pas du problème, compte tenu des nombreux désagréments que cause la Sonatel.
Cheikh BA (Source : Wal Fadjri 15 septembre 2003)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000