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Systèmes de dédouanement Gaindé et Orbus en vitesse de croisière : Le GIE "Gaindé 2000" en orbite

samedi 29 janvier 2005

Le Gie « Gaindé » est en première ligne dans le projet du Kenya dont la phase opérationnelle est prévue pour le mois de juin 2005. À cet effet, une équipe spéciale séjourne régulièrement au Kenya, depuis le mois de septembre 2004.

Le Gie « Gaindé » a en charge de promouvoir le produit au niveau international et joué un rôle central dans la mise en place d « Orbus » 2000, module qui renfroce les performances des systèmes « Gaindé » grâce surtout au travail de conception réalisé par le Trade Point. « Nous devions simplement re-mobiiser tous les partenaires de « Orbus » et améliorer le logiciel qui avait été conçu, dans les con4tions dé l’environnement technologique du milieu des années 90 et n’avait pas encore été testé. Une fois ce lifting opéré, nous avons démarré la mise en oeuvre par une « phase-pilote », explique l’administrateur du Gie, M. lbrahima Diagne. Cette phase devait ainsi durer 6 mois et a permis la mise en place de ce concept à l’épreuve de la réalité dont I’exploitation à grande échelle a commencé en juillet 2004. Fondamentalement, « Orbus est conçu r pour réduire les délais de traitement des formalités du commerce extérieur et accroître la performance des différents acteurs. À travers « Orbus », ces derniers ont désormais l’avantage de traiter des données inforrnatiques.et de disposer s d’un potentiel pour effectuer des contrôles plus efficaces et faire des analyses pertinentes. Pour les opérateurs économiques, « Orbus » permet de solliciter tous les documents requis pour une opération d’importation ou d’exportation par voie électronique. « Au démarrage d’ « Orbus », nous avons connu des difficultés. Beaucoup d’opérateurs économiques se plaignaient du système qui prolongeait les délais plutôt que de les réduire. Après quelques réglages techniques et beaucoup de concertation, une nette amélioration a été constatée » reconnaît l’administrateur du Gie « Gaindé ». Seulement, poursuit-il, les objectifs cibles en matière de délai de traitement ne sont pas exacment atteints. Le module Orbus le permet, mais les différents partenaires ne suivent pas son évolution. « Nous nous employons, tous les jours, à leur côté, pour atteindre ces objectifs. Ce n’est qu’à ce montent que nous aurons le sentiment d’avoir rempli convenablement notre mission » affirme M. Ibrahima [)iagne.

Les sytèmes ont des effets directs sur le commerce L’impact d’Orbus sur l’économie nationale devrait, à terme, être positif puisqu’il va renforcer la compétivité dle l’économie du Sénégal à travers la réduction significative des délais et dut coût de traitement des formalités du commerce extérieur. Et cela aura des etiets directs sur la position concurrentielle dit Port autonome de Dakar puisqu’il va augmenter ses capacités grâce à une inportante rotation des rnarhandises. Cependant, croit M. Diagne : « l’impact sur l’économie qui me semble cependant le plus significatif, c’est l’effet d’entrainement d’ « Orbus » sur les autres secteurs dle l’environnement des affaires qui à terme, s’inscriront dans la même logique d’efficacité. Tout cela permettra au Senégal d’avoir un positionnement très favorable en matière de promotion des investissements, aussi rendra le secteur privé national beaucoup plus compétitif avec des effets induits sur l’emploi et la croissance ». La promotion a déjà porté ses fruits, puisque le Kenya vient d’acquérir les systèmes « Gaindé » et « Orbus » et nos experts sont à pied d’œuvre à Nairobi pour effectuer les travaux dc personnalisation. A en croire M. Diagne, d’autres pays africains ont manifesté leur intérêt et des discussions sont engagées avec certains. Le Sénégal est l’un des rares pays à travers le monde à être à la fois éditeur, intégrateur et exploitant de systèmes informatiques douaniers.

Dossier réalisé par Adama Mbodj et Félix Nankase

(Source : Le Soleil, 29-30 janvier 2005)

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