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Sonatel inaugure un centre commun de supervision

jeudi 24 novembre 2016

Le Groupe Sonatel a inauguré, hier, à Dakar, son centre commun de supervision des réseaux appelé « Global network operating center » (Gnoc) en anglais. Equipé des derniers standards industriels de services professionnels, ce centre, qui s’inscrit dans le cadre du projet de transformation du Groupe, regroupe 9 pays d’Afrique dont le Sénégal, le Mali, le Cameroun et le Niger. Dans un contexte de mutation exponentielle et perpétuelle du secteur des télécommunications, le Groupe Sonatel veut maintenir son hégémonie. C’est dans ce sens qu’il vient de procéder, avec l’appui de ses partenaires stratégiques, le Groupe Orange et le fournisseur mondial de solutions de Tic Huawei, à l’inauguration de son centre commun de supervision de réseaux appelé « Global net work operating center » (Gnoc) en anglais. La capitale sénégalaise, Dakar, abrite ce centre dont l’objectif principal est de garantir une performance continue et une expérience quotidienne « unique » pour les clients d’Orange. Il est équipé des derniers standards industriels de services professionnels et va exploiter les réseaux de l’opérateur Orange à travers 9 pays africains parmi lesquels le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Mali, de la République de Guinée, le Cameroun et la République centrafricaine. Pour Sonatel, « la démarche de ce projet de transformation répond à une tendance lourde du secteur des télécommunications en Afrique, qui voit la plupart des opérateurs mutualiser la supervision de leur réseau ». Centre commun de supervision de réseaux avec la mutualisation des équipes d’exploitation « du réseau cœur », le Gnoc constitue un volet « majeur du projet « Amea network optimisation » (Ano). Il s’inscrit également, a expliqué le directeur général de la Sonatel, Alioune Ndiaye, dans le sentier des transformations structurantes en vue de renforcer la concurrence dans « nos » marchés. Selon lui, la création de ce centre, qui est une décision du Groupe Orange, marque une rupture et un tournant dans le développement du numérique en Afrique. C’est aussi une manière, d’après M. Ndiaye, de participer à la création d’emplois.

Création d’emplois

A travers le Gnoc, plus d’une centaine d’emplois ont été créés. Il regroupe plusieurs ingénieurs et experts africains en télécommunications. S’inscrivant dans le cadre de la consolidation des plateformes, l’innovation ou la synergie opérationnelle, ce centre commun de supervision « est le plus gros investissement jamais réalisé par un opérateur », d’après Bruno Mettling, président directeur général d’Orange Afrique et Moyen orient. Organisation centralisée répartie à Abidjan et à Dakar, le Gnoc est le fruit d’un investissement de 80 millions d’euros.

Pour le directeur de Cabinet du ministre des Postes et des Télécommunications, qui a présidé cette cérémonie d’inauguration, le renforcement de la qualité de service, attendu de la mise en place de cette plateforme, « sera bien au rendez-vous, pour le bien des populations de nos différents pays ». De l’avis de Malick Ndiaye, face aux diverses mutations dans ce secteur, les opérateurs de télécommunications s’organisent au mieux pour mettre en commun l’exploitation de leurs services et partager ainsi leur expertise. « La mutualisation des services constituent, en effet, l’un des principaux moyens pour faire baisser les coûts de production des services numériques », a-t-il laissé entendre. Selon M. Ndiaye, avec un rythme de développement fulgurant, l’industrie des télécommunications constitue la locomotive de l’économie numérique et représente le socle sur lequel va s’élaborer la transition numérique de toute « notre » économie. « Notre ambition au Sénégal est de nous appuyer sur notre positionnement géographique naturel pour faire de notre pays un véritable hub technologique régional en matière de fourniture de services numériques », a-t-il indiqué, rappelant que le Sénégal dispose d’infrastructures de télécommunications performantes grâce à d’importants investissements consentis en termes de capacité et de modernisation, aussi bien par les opérateurs de télécom que par l’Etat.

Ibrahima Ba

(Source : Le Soleil, 24 novembre 2016)

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