A moins de dix jours de la reprise des négociations sur l’allongement de l’âge de la retraite à 60 ans dans le secteur privé, l’Intersyndicale de la Sonatel reste sur la défensive et émet des réserves. En attendant les conclusions de la Commission nationale, les syndicalistes imposent la vigilance et sonnent la mobilisation.
Le prolongement de l’âge de la retraite à 60 ans reste toujours une obsession pour l’Intersyndicale des travailleurs de la Société nationale des télécommunications (Sonatel). Après la signature du protocole d’accord du 28 décembre 2004 entre les centrales syndicales, le patronat et le ministère de la Fonction publique, du Travail, de l’Emploi et des Organisations professionnelles, les camarades de Ibrahima Konté appellent à la vigilance du fait de l’interprétation controversée d’une partie dudit protocole. En effet, les différentes parties avaient convenu « de terminer les négociations en cours sur l’allongement de la retraite à 60 ans dans le secteur privé au plus tard le 31 janvier 2005. D’ici cette date, les départs à la retraite sont gelés notamment pour les travailleurs nés en 1950 et dont les emplois sont éligibles ».
Seulement, ce libellé suscite des inquiétudes chez les travailleurs en ce sens « qu’il a créé une grande confusion dans notre entreprise comme en attestent les tentatives de liquidation des 14 rescapés nés en 1959 par la direction générale de la Sonatel et la bataille des communiqués du Cnp, Cnes et de la Cnts ». Ainsi, pour Ibrahima Konté, le secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de la Sonatel (Synts), cette mesure s’élargit aussi aux travailleurs natifs de 1959 dans la mesure où ils sont pris en compte par « la version définitive de la lettre et l’esprit du protocole d’accord ». « Les travailleurs nés en 1949, dont les emplois sont éligibles et qui ne sont pas effectivement partis des entreprises, bénéficient du gel des départs dans les mêmes conditions que les natifs de 1950 », explique-t-il. Partant de ce constat, ce membre de l’Intersyndicale de la Sonatel est d’avis qu’il faut mettre fin « au génocide des natifs de 1949 jusqu’à la reprise des négociations prévues le 31 janvier 2005 ».
Toutefois, précise M. Konté, il faut que la commission nationale finisse ses travaux à la date indiquée afin de ne pas permettre au patronat de faire « du dilatoire pour faire une liquidation générationnelle ». Car, souligne M. Konté, si aucune conclusion de la commission n’est déposée à temps réel, cela pourrait permettre aux employeurs de formaliser les départs par défaut de document officiel. De même, l’Intersyndicale demande à la direction générale de la Sonatel, qui a accepté de fait le renouvellement tacite du procès-verbal de conciliation du 18 octobre 2004, « de privilégier la solution interne du gel des départs en ne cherchant pas à faire partir injustement et illégalement les bénéficiaires du protocole au risque de (les) conduire à une détérioration inopportune du climat social ».
En outre, à la Sonatel, l’heure est à la vigilance et à la mobilisation pour soutenir solidairement les personnes concernées à qui un seul mot d’ordre est donné : « Le maintien de leur contrat de travail et le refus de décharger toute notification individuelle. »
Par ailleurs, les camarades de M. Konté comptent toujours sur la poursuite de la médiation entreprise par le président du Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales (Craes), Maître Mbaye Jacques Diop, tout en l’invitant « à exercer ses prérogatives de veille sociale avant le 31 janvier courant ». Cette interpellation concerne aussi le ministre de tutelle, Yéro Dé, à qui les travailleurs demandent, « à défaut d’une finalisation de l’accord avec les centrales syndicales et le patronat à cette date, de prolonger le gel des départs sans aucune ambiguïté pour les natifs de 1950 et ceux de 1949, ou de permettre l’application de la retraite à 60 ans à tous les secteurs et entreprises qui ont déjà trouvé des accords ».
Ndiaga NDIAYE
(Source : Le Quotidien, 25 janvier 2005)
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