L’Etat du Sénégal a vendu 9,9% de ses actions à la Société Nationale des Télécommunications (Sonatel). France Télécom a donc pris le contrôle de cette prestigieuse société.
Cette information a été livrée par « Le Moniteur du commerce international » confirmée par le Conseil français des investisseurs en Afrique. Selon cette source, les actions de France Télécom sont passées de 42,3% à 52,2%. Avant cette vente, l’Etat du Sénégal et les travailleurs possédaient 57,7% des actions contre 42,3% pour France Télécom. Maintenant, l’Etat et le personnel ne possèdent que 47,8%. Les français se retrouvent avec 52,2% des actions de la Sonatel. Le Sénégal a vendu 9,9% de ses actions à 209 millions d’euros (+137 milliards FCfa). Cette même source a souligné que la Sonatel a enregistré une hausse de 8% de son chiffre d’affaires au premier semestre 2009.
« Pourquoi garder des actions qu’on peut vendre pour financer le développement (...) ? » se demandait le Ministre des Finances lors d’une rencontre. A l’époque, Abdoulaye Diop avait justifié cette vente en déclarant que : « tous les pays du monde rencontrent actuellement des difficultés financière et cherchent à trouver des solutions à ces problèmes ».
« L’urgence pour le Sénégal est de parachever les chantiers ouverts, notamment les infrastructures routières, de payer les dettes de l’Etat et de soutenir les politiques économiques et sociales » disait-il. « La cession des 9,7 % des parts de l’Etat a été négociée à raison de 138.000 francs l’action alors que le cours de l’action était à l’époque, à 117.000 francs en bourse », avait expliqué l’argentier de l’Etat qui avait ajouté que « les actions à vendre représentent le bloc stratégique de l’Etat, c’est-à-dire que ce sont des actions non cotées en bourse ». « L’Etat va tirer des avantages de cette vente. Les impôts et taxes de la Sonatel représenteraient 80 % de ce que l’Etat gagne dans la société » avait-il ajouté.
« Toujours est-il que la cession des actions Sonatel à France Télécom, qui pourrait devenir l’actionnaire majoritaire avec 52,2 % de parts, n’est qu’au stade d’accord de principe. En définitive, il est du ressort de l’Assemblée nationale de valider ou non la cession des parts de l’Etat » disait le Ministre d’Etat. Et là on se demande quand est-ce que l’Assemblée Nationale l’a votée ?
Pour rappel, les travailleurs de la Sonatel avaient manifesté un refus catégorique. C’est d’ailleurs devant cette opposition des travailleurs de la Sonatel que l’Etat avait reculé. Ce qui avait poussé, le syndicaliste Ibrahima Konté à dire que : « les réunions de mercredi et de jeudi 30 Avril au palais présidentiel ont été décisives » cause pour laquelle, l’Etat a reculé.
Ibrahima Konté déclarait qu’en « présence du privé national, l’Etat a dit publiquement qu’il a abandonné la piste de France télécom pour s’orienter résolument vers cette solution nationale ».
(Source : Rewmi, 16 février 2010)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
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Liaisons louées : 3971
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3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
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