La 5e réunion du Conseil africain des régulateurs (CAR) de l’alliance Smart Africa s’est ouverte ce 25 juillet à Lomé pour faire le point sur ses projets. En s’adressant aux pays membres, Cina Lawson, ministre des Postes et de l’Economie numérique du Togo, s’est réjouit de la pertinence de cette alliance. Elle a fait observer que de 7 au départ, l’Alliance Smart Africa compte aujourd’hui 24 pays et d’autres s’annoncent. Ce qui pour Cina Lawson est un signe que l’initiative des chefs d’Etat de l’Alliance convainc !
« C’est un projet très ambitieux et les communications au sein de l’Afrique doivent pouvoir circuler dans un ensemble uni. Pour cela, il faut plusieurs éléments, notamment améliorer les réglementations, les harmoniser, mettre en place une sorte de compensation unique et réfléchir aux services utiles pour le continent », dira Cina Lawson qui a rappelé également l’ultime vision de l’Alliance, à savoir la mise en place d’un réseau unique africain.
A Lomé, la question posée aux régulateurs de l’Alliance Smart Africa est précise : comment faire des communications électroniques et du numérique des instruments d’intégration africaine ? Car le défi est de réussir à harmoniser les textes et réglementations de 24 pays, et plus. Le président du CAR en est conscient et, à son tour, a appelé les siens à tout mettre en œuvre pour la réalisation des objectifs de l’Alliance.
« Les populations attendent de bénéficier des fruits de la transformation digitale », dira le Gabonais Lin Mombo. Selon lui, cette 5e réunion du Conseil africain des régulateurs doit connaître des résolutions nécessaires pour faire un pas de plus vers la mise en place du marché unique des communications électroniques en Afrique. « Nous allons avoir des lignes directes entre les pays africains, a-t-il annoncé. Il y aura une économie d’échelle et les appels seront d’un coût relativement bas à cause du réseau unique. » Un projet dont les premiers acquis sont le Free roaming déjà effectif entre certains pays.
En venant à Lomé, les régulateurs ont choisi un pays dont l’engagement pour la réalisation d’un marché africain intégré n’est plus à démontrer, s’est réjoui le régulateur togolais. Abayeh Boyodi, Directeur général de l’ART&P du Togo a salué l’engagement de ses pairs pour l’aboutissement de ce projet important aux yeux des chefs d’Etat de l’Alliance smart Africa. « Le Togo est honoré d’être choisi pour point de rencontre dédié à la recherche des solutions pour relever le défi de l’initiative Smart Africa », a ajouté M. Boyodi.
Le projet Smart Africa ambitionne de stimuler la connectivité, l’innovation et la transformation du continent africain. Il encourage l’harmonisation des politiques de télécommunication.
Souleyman Tobias
(Source : CIO Mag, 25 juillet 2018)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000