La condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme a déclenché de vives manifestations au Sénégal. Dans les heures ayant suivi les protestations, la population a remarqué des restrictions de l’accès à internet.
Au Sénégal, l’accès à internet, notamment à certains réseaux sociaux, semble compliqué pour la population locale. Plusieurs Sénégalais, qui communiquaient avec nous par le biais de réseaux privés virtuels (VPN), ont déclaré que l’accès à Whatsapp, Twitter, Facebook puis YouTube ont été progressivement restreints.
L’organisation britannique NetBlocks, qui observe les cas de restriction volontaire d’internet dans le monde, a confirmé quelques minutes après les premières plaintes que la population sénégalaise fait effectivement face à une restriction de l’accès au web.
« Les données de réseau en temps réel montrent des restrictions en cours chez le principal fournisseur de services mobiles du Sénégal, Orange (Sonatel). Des restrictions ont également été observées par la suite chez Free (Tigo). L’étude est basée sur un échantillon de 4000 mesures effectuées à partir de 120 points d’observation dans tout le Sénégal », a déclaré Netblocks.
Pour le moment, aucun commentaire officiel n’a été fait sur la situation.
Servan Ahougnon
(Source : Agence Ecofin, 2 juin 2023)
Bande passante internationale : 172 Gbps
4 FAI (Orange, Arc Télécom, Waw Télécom et Africa Access)
19 266 179 abonnés Internet
Liaisons louées : 3971
Taux de pénétration des services Internet : 106,84%
3 opérateurs : Sonatel, Expresso et Saga Africa Holdings Limited
382 721 abonnés
336 817 résidentiels (88,01%)
45 904 professionnels (11,99%)
Taux de pénétration : 1,67%
3 opérateurs (Orange, Free et Expresso)
21 889 688 abonnés
Taux de pénétration : 123,34%
3 050 000 utilisateurs
Taux de pénétration : 17,4%
Facebook : 2 600 000
Facebook Messenger : 675 200
Instagram : 931 500
LinkedIn : 930 000
Twitter : 300 000